La loi de Dieu et les dix commandements

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JĂ©sus-Christ, en Ă©loignant le sang des sacrifices, venait aussi dĂ©truire l'erreur et les pratiques superstitieuses. On lui demande ce qu'il faut faire pour mĂ©riter les rĂ©compenses Ă©ternelles et il rĂ©pond :

Vous aimerez le Seigneur votre DIEU, de tout votre cĹ“ur, de toute votre âme, de tout votre esprit. C'est lĂ  le premier commandement. Et voici le second, qui est semblable au premier : Vous aimerez votre prochain comme vous-mĂŞme.  


Toute la loi et les prophètes sont renfermĂ©s dans ces deux commandements. Il a dit ailleurs :

Aimez vos ennemis, faites du bien Ă  ceux qui vous persĂ©cutent, afin que vous ressembliez Ă  votre père, qui est dans le ciel, qui fait lever son soleil sur les bons et sur les mĂ©chants, et qui laisse tomber la rosĂ©e sur les justes et sur les injustes. Enfin, agissez envers les autres, comme vous voudriez qu'ils agissent envers vous ; et vous aurez rempli toute la loi que Dieu vous impose.  

JĂ©sus Christ annonçait un dieu qui aime les cĹ“urs purs, qui hait l'hypocrisie, qui lit dans les replis de l'âme, qui en sonde les profondeurs les plus cachĂ©es, qui s'offense d'un culte absurde et indigne de lui, qui mĂ©prise les vaines cĂ©rĂ©monies des pharisiens et de ceux qui leur ressemblent... Et cependant, la superstition règne au sein du christianisme, aussi puissante que jamais ; elle l'entoure d'un brouillard d'erreurs qui en ternit l'Ă©clat, et parvient Ă  rendre mĂ©prisable, aux yeux du vulgaire, tous les principes d'une religion dont il ne voit plus les beautĂ©s incomparables.

Si on s'intĂ©resse de près aux Dix Commandements gravĂ©s sur les Tablettes confiĂ©es Ă  MoĂŻse, on s’aperçoit bien vite que ces directives ne vont en rien dans le sens des paroles de JĂ©sus :

1. « Tu n'auras pas d'autres dieux devant moi. Â»
C'est un signe de condescendance, de prétention et de possessivité.

2. « Tu n’adoreras point d’idole. Tu ne te feras aucune image sculptĂ©e, rien qui ressemble Ă  ce qui est dans les cieux, lĂ -haut, ou sur la terre, ici-bas, ou dans les eaux, au-dessous de la terre. Â»
C'est très dirigĂ© contre les idoles paĂŻennes qui existaient en Europe avant l'arrivĂ©e du christianisme et, comme le premier commandement, c'est empli de condescendance et de dirigisme. Ça va Ă  l'encontre de la libertĂ© de chacun. C'est un genre de culte de la personnalitĂ© comme on le trouve encore dans d'ex-rĂ©publiques soviĂ©tiques en 2020. Dieu serait donc un dictateur ?
Ce commandement va mĂŞme encore plus loin, avec des menaces :
« Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux et tu ne les serviras pas, car moi YahvĂ©, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux qui punis la faute des pères sur les enfants, les petits-enfants et les arrière-petits-enfants pour ceux qui me haĂŻssent Â».
La justice de Dieu est une véritable injustice en menaçant de punir jusqu’à la troisième et la quatrième génération ceux désobéissent à ses ordres. Même les pires dictateurs de l'histoire n'ont jamais été aussi loin.

3. « Tu ne prononceras pas le nom de Dieu en vain, car YahvĂ© ne laisse pas impuni celui qui prononce son nom Ă  faux. Â»
Et la libertĂ© d'expression dans tout ça ?

4. « Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bĂ©tail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours YahvĂ© a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qu'ils contiennent, et il s’est reposĂ© le septième jour : c’est pourquoi l’Éternel a bĂ©ni le jour du repos et l’a consacrĂ©. Â»
C'est une bonne chose de ne pas travailler le dimanche, mais croit-il que tout va tomber tout cuit dans nos assiettes ? On ne devrait mĂŞme pas traire le bĂ©tail et laisser les vaches Ă  lait souffrir avec leurs mamelles gonflĂ©es. C'est pas sĂ©rieux quand mĂŞme !

5. « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre. Â»

Les 5 commandements suivants relèvent un peu plus du bon sens :

6. « Tu ne tueras pas. Â»
7. « Tu ne commettras pas d'adultère. Â»
8. « Tu ne voleras pas. Â»
9. « Tu ne porteras pas de tĂ©moignage mensonger contre ton prochain. Â»
10. « Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bĹ“uf, ni son âne, rien de ce qui appartient Ă  ton prochain. Â»
Ce dernier commandement est très pernicieux car ce qui est en cause n’est pas un acte mais une simple pensée. Le dixième commandement correspond à une police de la pensée, et le dieu de la Bible est parfaitement disposé à punir les contrevenants à cette règle. De plus, il dresse une courte liste des choses qui appartiennent à un homme, à commencer par sa maison, puis sa femme, suivent ensuite ses serviteurs et esclaves, ses animaux et tout les objets matériels en dernier. C'est un commandement qui prône l'esclavage et la soumission de la femme par rapport à l'homme. Elle est considérée comme un objet et passe même après la maison.

Les dix commandements, bases de la religion catholique, semblent ĂŞtre les directives d'un dictateur, et ne sont mĂŞme pas respectĂ©s par JĂ©sus Christ lui-mĂŞme qui prĂŞche d'autres paroles. Alors comment s'y retrouver si ce n'est par quelques repères ?


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