La troisième tablette - La campagne contre Huwawa

Gilgamesh
En raison de la mutilation du texte, cette section commence obscurément, mais il semble que la prostituée ait abandonné Enkidu, car il déplorait son association avec elle. Gilgamesh lui confia alors son dessein de partir en expédition dans une forêt de cèdres, très loin dans un pays jamais visité. Un ogre redoutable craint de tous, appelé Huwawa (ou Khumbaba), y avait été nommé par les dieux comme gardien de la forêt, et personne n'avait jamais osé y pénétrer. Même la seule voix de Huwawa ferait trembler et s'étouffer ceux qui l'entendaient.


Enkidu a cherché à dissuader son ami de ce projet téméraire, en disant que lui-même, quand il vivait avec les bêtes, pénétrait dans la lisière de la forêt, où il avait appris à redouter le souffle rugissant et les flammes émises par Khumbaba. Cependant rien ni personne ne pouvait arrêter Gilgamesh. Aux avertissements de Enkidu, Gilgamesh semble avoir répondu qu'il devait aller dans la forêt de cèdres pour aller chercher le bois dont il avait besoin, et quand Enkidu s'opposait encore à lui, il conclut avec la réflexion que la mort était inévitable pour les mortels et qu'il la rencontrerait donc dans une glorieuse entreprise qui devrait apporter la célébrité pour lui et ses enfants pour toujours.

C'était donc pour sa propre gloire et occasionnellement pour construire une porte pour le temple de la déesse Enlil à Nippur que Gilgamesh voulait couper les cèdres sacrés de la forêt lointaine.

Les artisans ont ensuite reçu l'ordre de fabriquer des armes pour le couple de compères, ce qu'ils ont fait, en faisant des haches gigantesques et des épées ornées d'or, de sorte que chacun des guerriers était équipé d'un armement pesant dans les dix talents. Un talent correspondait à la masse d'eau contenue dans un pied cube et pouvait donc varier en fonction de la taille du pied retenue.

Attirés par ces préparatifs, les habitants d'Erech se sont réunis à la grande porte, et Gilgamesh a annoncé son projet aux anciens de la ville, qui, à leur tour, ont cherché à l'en dissuader. Mais en vain. Gilgamesh était têtu comme une mule.

Après que Gilgamesh ait reçu la promesse de protection du dieu du soleil Shamash, Gilgamesh, accompagné d'Enkidu et de plusieurs hommes de la ville, a revêtit son armure et se dirigea vers la forêt. Les dernières paroles des anciens étaient un avertissement au roi contre la présomption téméraire dans sa propre force et contre sa macronienne arrogance.

Les deux guerriers se rendirent au temple de Nin-sun, la mère divine de Gilgamesh, qui, à la prière sincère de son fils, demanda au dieu-soleil de le faire prospérer dans son voyage et dans sa la lutte contre l'ogre, et de le ramener sain et sauf à Erech.

La dernière partie de cette tablette est manquante.

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