Le problème De Gaulle
Charles de Gaulle est un obstacle. Dans sa chronique "Les documents, Politiques, diplomatique et financiers" d'Octobre 1967, le journaliste politologue Roger Mennevée a analysé les relations entre les membres du Bilderberg et de Gaulle. Il commence l'article avec une révélation surprenante, en disant que :toutes les personnalités françaises qui faisaient partie du « Groupe Bilderberg », comme Georges Pompidou, Antoine Pinay et Guy Mollet, étaient des opposants à la politique nucléaire de Charles de Gaulle, connu sous le nom de « force de frappe ».
Brandir la menace nucléaire
Pompidou était le premier ministre, tandis que Pinay et Mollet étaient des ministres du gouvernement français. Pourquoi cette alliance ? Parce que l'un des principaux objectifs du Groupe était de soumettre la souveraineté des nations de l'Europe « libre » au contrôle anglo-américain, visant à projeter le Bilderberg de « gouverner un seul monde » par le biais de la menace nucléaire. Pour contrôler l'Europe, il est essentiel d'éliminer la capacité nucléaire de la France, ce qui représente un moyen de dissuasion indispensable contre la menace soviétique.La France était l'un des trois pilliers du monde libre
Le biographe du général de Gaulle, Jean Lacouture, a écrit que « de Gaulle a voulu établir une position solide en Europe, capable de s'opposer au projet britannique de créer une zone de libre-échange, visant à créer un « nouvel ordre mondial impérial ». Ce fut la raison pour laquelle la France est devenue l'un des trois piliers du « monde libre ».Si nous analysons les points du plan Bilderberg en 1954, il apparaît clairement l'intention d'harmoniser les idéologies des élites européennes et américaines dans le but de dominer le monde ensemble.
Lire la suite ...