Le Forum économique mondial de
Davos et les réunions du
G8 font les sujets de discussion dans tous les journaux, avec de nombreuses incrustations en première page et la présence de milliers de journalistes, alors qu'il n'y a
pas de couverture presse pour les réunions du « Groupe de Bilderberg ». Cette interdiction existe en dépit du fait que chaque année cette réunion se déroule en présence de présidents du Fonds monétaire international, de la Banque mondiale et de la Réserve fédérale, des présidents des 100 sociétés les plus puissantes dans le monde comme Daimler Chrysler, Coca Cola, British Petroleum (BP), Chase Manhattan Bank, American Express, Goldman Sachs et Microsoft, de vice-présidents des États-Unis, d'administrateurs de la CIA et du FBI, du Secrétaire général de l'OTAN, de sénateurs américains et des membres du Congrès, de premiers ministres Européens, de leaders des partis d'opposition et des éditeurs des principaux journaux du monde.
Une enquête secrète
Il est certainement curieux qu'aucun des
medias d'information les plus importants n'estime digne d'intérêt une réunion de ces personnages, dont la richesse dépasse de loin la richesse totale de tous les citoyens des États-Unis. Mais un journaliste à fait le voyage à l'une de ces
rencontres Bilderberg, il y a vingt ans. C'était un voyage d'enquête. C'est devenu le travail de sa vie. Il a lentement décrypté, une par une, les couches de secret entourant la fondation Bilderberg. Il ne pouvait pas le faire sans l'aide de personnes de l'intérieur. De cette enquête a résulté un livre qui tente de révéler ce qui a été dit derrière les portes closes des hôtels de luxe, dans lesquels les membres du Bilderberg tiennent leurs
réunions annuelles secrètes. Le journaliste s'appelle
Daniel Estulin et son livre est «
La véritable histoire du Groupe Bilderberg » paru en 2005.