Les mensonges des écrivains

Table tournante
Alors qu'il donne son propre avis personnel, Auguste Debay, dans la suite de son bouquin « commercial », utilise la première personne du pluriel comme pour faire passer son propre point de vue en tant que généralité.

Auguste Debay pense que les personnes de bonne foi qui prétendent avoir vu et entendu les esprits ont été dupes de quelques mystifications. Oui, mais lesquelles ? Où en est la preuve ? Il croit qu'elles se trouvaient momentanément soumises à une hallucination développée sous l'influence de leur excessive crédulité. S'agirait-il alors d'une hallucination collective ?


L'auteur se met à nous parler des contes de revenants, des loups-garous, des sorciers, etc. Il dévie de son sujet car il n'a tout simplement rien à dire sur le sujet. Au lieu d'utiliser le terme de « tables tournantes » il emploie celui de « tables parlantes » pour susciter la moquerie chez ses lecteurs. Il a tout simplement rien compris, ne propose aucune hypothèse ni aucun embryon d'explication.

La seule vérité que l'on peut accorder à Auguste Debay réside dans la façon dont il clôt un sujet qui, visiblement, le dépasse magistralement :

La question des esprits ne mérite pas qu'on s'y arrête plus longtemps. 

C'est son aveu comme quoi il n'y connaissait rien et aurait mieux fait de ne jamais aborder le sujet des esprits.



 

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