
Une autre étymologie proviendrait du mot latin sérénus , de sérum (soir). C'est en effet à la tombée de la nuit qu'on entend le chant des sirènes.
Il faut aussi remarquer que le mot sirène s'écrivait en ancien français seraine (avec un “a”). On peut alors faire le parallèle avec le fait que les sirènes avaient une longue chevelure ondulée qu'elles peignaient avec un peigne d'or dont elles ne se séparaient jamais, qui s'appelle un séran. Cet objet sert à… sérancer c'est à dire à peigner le fameux lin bleu de ces belles Atlantes nordiques.
Et si on en croit la description de Platon on pourrait toujours les appeler « seraines » car leur vie est faite d'harmonie et de sérénité. Elles sont bien sereines les sirènes !
Il ne faut pas écouter le chant des sirènes et croire tout ce qu'on vous dit : les sirènes qui chantent pour attirer les marins et les faire mourir ça n'existe pas. C'est Homère qui nous l'a fait croire dans ses histoires fantastiques d'Ulysse. La chrétienté est ensuite venu en rajouter en prétendant que les sirènes étaient des prostituées qui n'en appelaient qu'à la luxure.
Si vous imaginez les sirènes comme ceci, vous vous trompez certainement et les confondez avec les Marie Morgane bretonnes (parfois orthographié Mari Morgan) qui sont des fées d'une grande beauté qui habitent au fond des mers.
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