Culte de Lilith en sorcellerie

Lilith, Reine de la nuit
Certains sorciers vouent un culte pour Lilith qu’ils appellent la Déesse Noire. Le culte se pratique en règle générale pendant la nouvelle Lune : Culte de la Lune Noire.


Culte de la Lune Noire

La Lune Noire décrit notre relation avec l’Absolu, le sacrifice comme tel, et montre comment nous lâchons prise.

Les prémices de la vénération de la déesse noire ont vus le jour en ancienne Mésopotamie et plus particulièrement à Sumer, le berceau des « religions du livre ».

Les premiers cultes liés à Lilith sont curieusement apparus dans la même période ou l’on date la création de la première écriture (le sumérien), soit 3300 ans avant JC.

Les premiers mouvements de l’époque furent constitués exclusivement de femmes meurtries, rabaissées ou qui étaient mises au ban de la société.

Au départ, ce n’était que de petits groupes ne dépassant pas une dizaine de membres. Malgré les commandements de Lilith, certaines communautés décidèrent de fusionner entre elles et bien entendu leurs activités attirèrent l’attention. L’amalgame fût rapidement fait entre Sectes infernalistes et les Cultes de la nuit. Les groupes qui suivaient les enseignements de Lilith furent persécutés et détruits. Samiel s’engagea dans une croisade avec toute la fureur qui lui est connue. Il ne fît aucun compromis.

La persécution de Samiel

Les purges organisées par Samiel et ses suivants occasionnèrent d’irrémédiables dégâts. La quasi-totalité des écrits de cette époque furent détruits et la pérennité du culte ne put être assurée que grâce à une forte tradition orale.

Les adeptes en fuite s’en retrouvèrent disséminés dans le monde. Un groupe arriva jusqu’en Inde et ce fut bien plus tard les fondements de la croyance en la déesse Kali. D’autres arrivèrent en Europe et particulièrement en Grèce puis dans l’Empire Romain.

Les adeptes voués à Lilith se retrouvèrent au sein de mouvements pour la plupart animistes ou qui adoraient une divinité féminine. Les vicissitudes du passé leur apprirent qu’il leur faudrait vivre leur « foi » dans la clandestinité et l’infiltration au sein de cultes déjà existants fut la pratique la plus couramment utilisée jusqu’à l’apparition du judaïsme puis du christianisme et de l’Islamisme.

Les Lilins sont des adeptes de Lilith

Les Lilins, comme on les appelle, ne surent s’intégrer à ces religions et ce pour plusieurs raisons. La plus évidente est qu’il leur était insupportable de vénérer celui qui avait banni leur mère à tous. La seconde est que les rites de ces trois traditions étaient bien différents de ceux des religions païennes. Ici, point de mère nature à vénérer ou d’esprit lié aux vents, aux étoiles ou à la lune.

Les religions monothéistes étaient tout simplement impossibles à intégrer pour les Lilins qui ne purent s’adapter au développement fulgurant de ces croyances. Alors que la tradition chrétienne se renforçait siècles après siècles, la fixation du texte du Coran vers l’an 653 après J.C ferma à jamais aux Lilins les terres d’orient qui virent pourtant la naissance de la Voie de Lilith.

L'extinction du culte de Lilith

Le mythe s’éteignit donc peu à peu parmi les peuples et seuls certains initiés aux pratiques rituelles liées à Lilith conservèrent cet héritage des temps anciens.

L’inquisition, qui fît rage dès le quinzième siècle par le biais de véritables purges, mis définitivement fin à l’existence du « Culte de Lilith » parmi les derniers et rares fidèles. Il n’en reste à présent qu’une légende.

La seule partie du monde ou une manifestation de Lilith est encore présente reste l’Inde au travers de Kali.

On vit cependant resurgir en Europe des rituels liés à Lilith au cours du XIXe siècle. Les enseignements du culte aurait-ils donc réussi à se transmettre en secret alors qu’on les croyait complètement disparus ou est-ce tout simplement de nouvelles pratiques sorcières modernes n’ayant aucun rapport avec les rites antiques ?




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