Ce qu'en dit la science

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Lors d'une crise schizophrénique, une personne perd le contact avec la réalité. Elle peut entendre et voir les choses qui ne se produisent pas réellement, subir l'expérience de la paranoïa et croire que d'autres personnes lui font du mal ou la contrôlent, et être incapable de communiquer de façon claire ou compréhensible. Les schizophrènes peuvent avoir des difficultés à accomplir les tâches quotidiennes, prendre soin de leur hygiène personnelle et maintenir une nutrition adéquate. Ils sont incapables de fonctionner ou de se comporter de manière appropriée au travail ou à l'école. Les symptômes d'une crise schizophrénique peuvent être extrêmement graves et avilissante ; un traitement rapide est essentiel.


Sachez également que l'agression surnaturelle, la rencontre avec des incubes ou des succubes, est médicalement associée à la parasomnia, c'est-à-dire la paralysie du sommeil. Celle-ci peut être définie comme la prise de conscience de paralysie au cours du sommeil paradoxal qui est parfois accompagnée d'hallucinations hypnagogiques réalistes.

La distinction historique entre les cauchemars et les incubes est en grande partie émotionnelle : la terreur prédomine avec les cauchemars de démons, mais avec les incubes et les succubes, ils sont mêlés de plaisir. Sur ce point, l'anthropologue médical David Hufford (1982) suggèrent que la tradition incube peut être un sous-ensemble du cauchemar éveillé classique ou peut être un phénomène tout à fait différent.

Le psychanalyste Ernest Jones, en 1931, a décrit les récits d'incubes dans les premiers documents ecclésiastiques ainsi que dans différentes traditions historiques du monde entier. Il les reliait au cauchemar moderne, qu'il définit comme un rêve angoissant comprenant une intense terreur, un sentiment de pression sur la poitrine, et une paralysie. Jones a noté les qualités érotiques de ces récits historiques et a fait valoir, en ligne avec la tradition freudienne, que le fantasme est le résultat de la répression psychosexuelle qui se matérialise en une agression sexuelle par un démon lubrique. Plus tard, Jones en est venu à qualifier de cauchemar tout rêve terrifiant en partie parce qu'il n'a pas fait la distinction entre les rêves endormis ordinaires et la prise de conscience des hallucinations et de la paralysie du sommeil.

En général, les psychologues et psychiatres de la moitié du XXe siècle interprètent les assauts surnaturels comme divers problèmes psychologiques, y compris des conflits agressifs vécus dans le passé, de la névrose et une homosexualité latente.

Le psychiatre américain Sim Liddon, en 1976, relie les contes historiques d'agression surnaturelles et le cauchemar de Jones aux symptômes hallucinatoires de la paralysie du sommeil. Il fait valoir que le patient fournit une interprétation après que l'événement se soit produit. La dépathologisation de la paralysie du sommeil et de ses hallucinations démoniaques a continué bien que les psychiatres aient découvert que beaucoup de gens en bonne santé en font l'expérience et pas seulement ceux qui souffrent de narcolepsie ou d'autres maladies du sommeil.

L'agression surnaturelle par un incube ou un succube peut être considérée comme un phénomène hallucinatoire multi-sensoriel au début du sommeil ou juste avant le réveil. La rencontre regroupe plusieurs composantes. Tout d'abord, la victime se sent paralysée, en raison de l'atonie des muscles du squelette qui se produit pendant le sommeil paradoxal. En second lieu, une sensation de pression ou de poids se fait sentir sur la poitrine, la gorge ou le ventre. En troisième lieu, la victime ressent de la panique ou une peur intense, qui est parfois mélangée avec des sentiments érotiques et du plaisir. Quatrièmement, une présence détectée dans la chambre à coucher est discernée, ce qui peut alarmer le dormeur. Enfin, la victime peut voir, entendre et même sentir une créature humaine ou hybride hallucinatoire assise sur sa poitrine ou planant à proximité. Dans sa manifestation entièrement formée, elle est capable de toucher, agresser et violer sexuellement la victime. Par la suite, les victimes ont des souvenirs précis de l'événement et proclament souvent que l'expérience était réelle et qu'il ne s'agissait pas d'un rêve ou d'une hallucination.

Toutes ces grandes théories scientifiques ne tiennent pas compte de faits pourtant bien réels que peuvent laisser ces rapports sexuels imaginaires :
présence de griffures sur le corps
éjaculation nocturne
découverte de souillures sexuelles dans les draps (écoulements vaginaux, sang, ...)

Dans tous les cas, les victimes sont sujettes à un profond épuisement au réveil.


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