Les lanceurs d'alerte

Figure écrasée
Les lanceurs d'alerte réduits au silence
On constate à l'époque contemporaine que les lanceurs d'alerte sont souvent mal récompensés et même parfois licenciés ou pire encore. Le lexique de la sociologie de 1972 définit les « théories du complot » comme des arguments utilisés par les autorités politiques à la recherche d'un bouc émissaire. Elles détourneraient ainsi l'attention de leurs propres échecs et stabilisent leur domination. Cela immuniserait leurs prédictions historico-philosophiques et leurs promesses politiques contre la critique. Si leur politique ne fonctionne pas c'est de la faute de comploteurs ou de frondeurs. Il y avait conspiration de l'opposition ! Les dirigeants, leurs erreurs et le caractère utopique de leur idéologie seraient à l'origine des développements négatifs et de l'incapacité d'accomplir leurs propres prédictions, mais toujours à cause d'actes pernicieux des prétendus conspirateurs.


C'est donc sur ce schéma que sont considérés les lanceurs d'alerte : des boucs émissaires, des comploteurs. Ils sont très gênants pour les politiques en place.

Même Jérome Kerviel fut le parfait bouc émissaire pour la Société Générale. C'était tellement plus simple de mettre toutes les erreurs de gestion sur un seul homme, comme si une personne seule, au sein d'une structure qui comporte ses propres systèmes d'alerte et de sécurité, était capable de faire basculer l'économie mondiale. Et ceci a rassuré les investisseurs alors que ça aurait du être très inquiétant pour ceux qui avaient l'intention de confier leur fortune à cette banque.

Il faut noter que les déclarations sur de véritables complots ne doivent pas être considérées comme des idéologies du complot ou des mythes du complot afin de ne pas être considérées comme douteuses.
 

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