Construction d'une nouvelle capitale à Amarna

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En l’an 6, Aménophis IV prit le nom d’Akhenaton.

Quand Akhenaton se consacra à Aton, il rejeta le culte d'autres divinités, en particulier celui d'Amon.

Alors que la capitale de l’Égypte était Memphis, puis Thèbes, Akhenaton décide de fonder sa propre capitale, Akhetaton ("horizon d'Aton"), exactement à mi-chemin entre Thèbes et Memphis, sur le site encore vierge de Amarna. C'était une ville nouvelle consacrée à son dieu (Tell el-Amarna), dédiée au dieu soleil. La ville toute entière est dédiée au dieu Aton pour l'éternité. Le règne d'Akhenaton est ainsi connu sous le nom de période Amarnienne, d'après le nom moderne du site. Mais l’expérience échoua.


Les traces archéologiques d’une persécution du nom d’Amon, signe d’une période de radicalisation extrême du système d’État atonien, ont fait penser que la lutte Amon/Aton était celle d’un polythéisme obscurantiste opposé à un monothéisme lumineux. Si l’on ajoute à ces données la beauté de Néfertiti, épouse d’Aménophis IV, la libre élégance de l’art de ce temps, l’amertume de l’échec final, tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce roi antique un mythe contemporain. En fait, cette théologique est antérieure de deux règnes au moins à Aménophis IV. Elle est fondée sur le principe de l’éloignement de la divinité solaire. Le dieu d’Akhénaton n’est pas Aton (le Disque), mais l’entité au nom inconnu qui se manifeste en lui en tant que « Lumière dans le Disque ».

Akhenaton passe dix années de sa vie dans sa capitale et il y instaure des changements dans le monde des arts et de la culture. Il dicte même la façon de le représenter, complètement différente de la manière dont les pharaons étaient représentés par le passé. Dans l'iconographie égyptienne les pharaons sont représentés comme des êtres à la forme très athlétique qui les met en valeur. Ils ont des épaules larges et une taille étroite. Pour Akhenaton c'est tout le contraire et il donne pour instructions de le représenter tel qu'il est réellement.

Akhenaton avait une tête difforme, un ventre rebondi et une poitrine creuse. Ses portraits ne respectaient pas les règles de l'iconographie royale traditionnelle qui ne montrait que des pharaons puissants.


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