Les différents exemplaires et traductions

Détail du Splendor Solis
L’exemplaire le plus ancien du Splendor Solis, qui peut être considéré comme la version originale, est situé à Berlin dans la collection des Kupferstichkabinett (gravures sur cuivre); plusieurs de ses pages ont été publiées dans le magazine d'art Die B.A.S.F. (Ludwigshofen, 1955), avec un commentaire de O.F. Hartlaub.

Un manuscrit de 1582, précieux pour la beauté de ses miniatures, se trouve au British Museum à Londres sous la cote Harley Ms. 3469. Il est considéré comme le plus beau traité d'alchimie jamais créé. On y trouve exposées les clefs de la kabbale, de l’astrologie et du symbolisme alchimique. Il s’agit d’une compilation illustrée de traités alchimiques antérieurs. Le Splendor Solis est considéré comme un des trésors de la British Library.


D'autres manuscrits sont au Musée germanique de Nuremberg, Bema et Cassel. A ces manuscrits déjà rapportés par Hartlaub, Van Lennep ajoute l’édition qui remonte à 1577 et se trouve à la Bibliothèque Nationale de France à Paris. Selon une note sur le titre, il aurait appartenu à l'empereur Rodolphe II.

Deux autres exemplaires du Splendor Solis sont indiqués dans la liste des ouvrages Vossiani Chymici décrit par P. C. Boeren (Leiden, 1975) ayant appartenu à la bibliothèque de la reine Christine de Suède.

Un peu plus récent que les exemplaires précédents (XVIII siècle), la Bibliothèque Nationale de France à Paris possède un exemplaire connu sous le titre de La Toyson d'Or ou La Fleur des Tresors. Il s’agit d’une copie, en français, de l’édition de Sevestre (1612). Mais on y trouve des erreurs. Ainsi, les images, contrairement à celles de Sevestre, ne se suivent pas dans le même ordre, ce qui suggère que l'artiste aurait donné les codes originaux. Il se distingue par de petites scènes d’alchimie qui entourent la composition centrale.
 

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