La prophétie de Saint-Germain

Image de La prophétie de Saint-Germain
Saint-Germain aurait prononcé ces mots en 1790 :

Je vais disparaître d’Europe vers la fin du siècle ... Je ne serai plus jamais vu avant 85 ans.  

Ces paroles auraient été prononcées six ans après sa mort présumée et laissent penser qu'il ne serait pas réellement mort en 1784 ou alors que la date à laquelle on lui attribue ces paroles ait été falsifiée. Quoi qu'il en soit, ce serait donc en 1875 que le comte de Saint-Germain doit réapparaitre. Or, c'est précisément en 1875 (en Amérique, il est vrai, et non en Europe) que la Société Théosophique a été fondée. Coïncidence ou pas ?


Mme Cooper-Oakley, de la direction du Blue Lotus, déclare en 1899 :

Le comte de Saint-Germain était un missionnaire envoyé par les êtres supérieurs qui dirigent l’humanité, pour tenter de changer l’état de la société au XVIIIe siècle, et de faire ce qui manquait à l’école encyclopédiste : une base pour renouveler les idées et les lois. Saint-Germain avait essayé en vain de peser sur les privilégiés et la royauté, pour obtenir des concessions et des réformes qui auraient empêché l'explosion des passions populaires ... Après avoir avorté cette tentative du siècle dernier, le comte de Saint-Germain n'a pas cessé de poursuivre la réalisation de son œuvre, il reviendra ostensiblement quand il le jugera nécessaire, c'est-à-dire dans notre temps ...  

Il serait donc une sorte de Nicolas Hulot ou alors c'est Nicolas Hulot qui est une réincarnation du Comte de Saint-Germain.

Mais à cette « adoption » manquait une consécration « officielle ». Et cela n'a pas manqué. Le président de la Société théosophique, H. S. Olcott., a présenté son point de vue dans un article intitulé « Le comte de Saint-Germain et H.P.B. ». Pour HS Olcott, le comte de Saint-Germain est un « homme étonnant » et « l'une des plus pittoresques, les plus impressionnantes et les plus admirables figures de l'histoire moderne ». « Après avoir lu au sujet de tout ce que je pouvais trouver » il dit : « J'en suis venu à l'aimer et l'admirer autant que l'a fait HPB, et pour la même raison le messager de la Loge Blanche était un agent à temps plein, qui a utilisé toute sa force au service des autres ». Et il continue par ceci : « Il avait pour mission d'aider à diriger les lignes karmiques convergentes qui ont pris fin dans la terrible révolution de la fin du XVIIIe siècle, véritable cyclone conçu pour purifier l'atmosphère morale des sociétés européennes. Nous sommes arrivés à un moment où le matérialisme devait être combattu, et dans lequel la Société Théosophique allait inaugurer le règne de la pensée spirituelle. »

Décédé l'année suivante, en 1907, c’est Mme A. Besant qui est devenue présidente de la Société Théosophique. Elle explique à son tour dans une de ses œuvres que le comte de Saint-Germain n'était pas seulement dans sa dernière incarnation, accompagné d'un disciple :
« Le grand occultiste, frère de la Loge Blanche, c'était la plus grande force derrière le mouvement de réforme intellectuelle, qui a reçu le coup de grâce quand la Révolution française a éclaté. » Dans son ouvrage The Masters, Mme Besant nous donne la série "complète" des différentes incarnations du comte de Saint-Germain. Ainsi, le "Maître" aurait été successivement, en remontant le cours du temps : le dernier survivant de la maison royale des Rakoczi, au dix-huitième siècle; Francis Bacon de Verulam, au XVIIe siècle; Robert le Moine, au seizième siècle; Hunyadi Janos au XVe siècle et Christian Rosencreutz, le grand Rosa-Cruz, au XIVe siècle.

Pour étayer l'hypothèse émise par Mme Besant sur l'existence actuelle du comte de Saint-Germain, le théosophe CW Leadbeater prétend qu'il a rencontré l'Adepte hongrois en 1926 :

Je l'ai trouvé dans les circonstances les plus ordinaires sans rendez-vous, et comme par hasard, en descendant le Corso, à Rome, habillé comme le premier gentleman italien.  

CW Leadbeater précise ensuite qu'une autre « incarnations » du comte de Saint-Germain a déjà été mentionné en la personne de Roger Bacon au XIIIe siècle, le néo-platonicien Proclus au Vème siècle, et Saint-Alban, premier martyr de la religion chrétienne en Grande-Bretagne, au troisième siècle après Jésus-Christ. Selon le même auteur, le comte de Saint-Germain est un thaumaturge :

Son travail se fait en grande partie par la magie rituelle, et il utilise de grands anges livrés complètement à ses ordres, heureux d'exécuter sa volonté. Tout en étant conscient de toutes les langues européennes et des langues orientales, principalement latine, ce qui est la forme particulière de sa pensée, et dont la splendeur et le rythme ne peut pas être dépassé.  


Lire la suite ...   


Partager sur facebook