La fin de Saint-Germain

Comte de Saint-Germain
Saint-Germain fut démis de ses fonctions d’alchimiste de la cour du margrave de Brandebourg en 1776 après que Choiseul eut chargé le marquis de Créquy, qui s'était illustré lors de la guerre de Sept Ans, de faire courir le bruit que Saint-Germain était le fils d’un percepteur d’impôt Juif alsacien né à Strasbourg à la fin XVIIe siècle ou au début du XVIIIe. Il s'appelait de son vrai nom Simon Wolff. C'était un autre mensonge colporté par Choiseul et ça participe à brouiller encore un peu plus les pistes.


Saint-Germain tenta alors sans succès d'intéresser Frédéric le Grand à ses services de chimiste et/ou d'espionnage ; Frédéric le Grand était poliment intéressé, mais n'embauchait pas de mages. En 1779, Saint-Germain commençait à vieillir et il chercha une dernière protection qu'il trouva chez le prince Charles de Hesse-Cassel. Charles était un adepte de la réincarnation et de la franc-maçonnerie. Saint-Germain devint son médecin personnel. Malheureusement, le climat de Hesse, près de la Baltique, ne convenait pas à Saint-Germain qui développa des rhumatismes et mourut le 27 février 1784, prétendant être l'héritier oublié du trône de Transylvanie. Il ne l'était pas, quoi qu'en dise wikipedia.

Il a été enterré dans l’église d’Eckernfôrde le 2 mars 1784, d'après les registres. Mais les registres d'une réunion de francs-maçons le mentionnent à la grande conférence de Wilhelmsbad du 15 février 1785(3) et il aurait été présent à une autre grande réunion maçonnique à Paris la même année.
 

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