Ce ne sont pas des Kamikazes

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Les auteurs de ces crimes n'étaient pas des kamikazes, comme on le dit souvent aujourd'hui, mais la probabilité qu'ils soient tués pour pouvoir commettre leurs crimes était bien plus grande que leur survie. Le meurtrier de Nizam al-Mulk avait bien l'intention de fuir, mais il a trébuché sur une corde de tente et a été attrapé par le garde du corps du vizir et tué.

Parce qu’ils étaient toujours liés à une attaque, les Nizarites répandaient une terreur psychologique par leurs actes qui étaient souvent perpétrés pendant la journée ou en présence de témoins non impliqués, même les proches de la victime. Cela visait à enseigner à leurs ennemis qu’ils ne devraient jamais sous-estimer la détermination inconditionnelle des Fida'i, qu’ils ne pouvaient être en sécurité à aucun moment de la journée, quel que soit le nombre de gardes du corps avec lesquels ils s’entouraient.


La préparation d'une attaque était souvent faite avec beaucoup de minutie en prenant beaucoup de temps. La fuite, par contre, n'était jamais préparée. Habituellement, les environs immédiats de la cible devaient être infiltrés et il fallait souvent gagner la confiance personnelle de la victime. Un poignard était toujours utilisé pour exécuter l'acte et les blessures devaient être effectuées sur la victime de telle sorte qu'elle se vide définitivement de son sang. En fait, seulement quelques cas rares ont survécu à ces attaques. Les assassins eux-mêmes étaient généralement tués immédiatement après l'acte par les gardes du corps de leurs victimes ou lynchés par la foule en colère. L'évasion réussie d'un Fida'i a été relatée dans de rares cas mais pourtant ils cherchaient toujours à fuir après avoir accompli leur méfait.


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