Maîtres de l'infiltration, Inventeurs du terrorisme

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Une méthode introduite par Hassan-i Sabbah dans la lutte contre les ennemis de ses chiites est celle du meurtre politique, qui est devenue un trait caractéristique des Nizarites du Moyen Age.

Pendant cent cinquante ans, les nizarites vont faire trembler les puissants de la région. Électrons libres, ils tuent tantôt un vizir seldjoukide (Nizam al-Mulk, en 1092), tantôt un calife abbasside (Al-Mustarchid, en 1135). Ils s'en prennent à l'occasion aux chrétiens : en 1192, Conrad de Montferrat, roi de Jérusalem, tombe sous leurs coups. Les assassins s'étaient pour l'occasion déguisés en moines.


Nizam al-Mulk, a été frappé avec un poignard pendant le jeûne du ramadan et sous la présence de son garde du corps par un requérant qui s'est approché de lui, après quoi il l'a saigné jusqu'à la mort. L’agresseur était décrit comme un « garçon dailamite, l’un des Batinites », originaire de la région de Dailam, la région autour d’Alamut, qui était fermement entre les mains des Ismaélites. L’assassinat du vizir est considéré comme un tournant crucial dans l’histoire des Turcs Seldjoukides, dont l’empire s’est effondré au cours de la succession au prétexte de prétendants concurrents, dont les Nizarites auraient tiré parti pour étendre considérablement leur pouvoir en Perse.

Maîtres de l'infiltration, méprisant leur propre mort, les nizarites ont inventé le terrorisme.


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