
Une première opposition, entre christianisme et paganisme, est la seule approche pertinente du thème jusqu’au XII° siècle, puisque les seuls textes à raconter des histoires de métamorphoses, dans la seule langue littéraire, le latin, sont des textes apologétiques. Or, pour les théologiens du Moyen Age, la croyance à la métamorphose relève des superstitions païennes dont ils déplorent la survivance car elle remet en cause le pouvoir créateur de Dieu.
Dans les mythologies païennes, la frontière est indécise et perméable entre les différents règnes de la nature. Les dieux sont hommes ou bêtes tout à tour ou simultanément. L’homme peut être l’objet d’une métamorphose, animale ou végétale, définitive ou temporaire.
Lire la suite ...