
Mort dans sa cabane

Le lendemain matin on retrouva dans la cabane le paysan et son ami décédés et l'étudiant évanoui. Ce dernier ayant pu être réanimé, raconta que pendant le rituel, ils avaient négligé quelques prescriptions magiques afin de gagner du temps, et que soudainement, ils furent envahis par un épais nuage noir. A ce moment, il s'était effondré et avait perdu connaissance. La cause du décès des deux hommes et de l'évanouissement de l'étudiant ne put jamais être expliquée.
L'omission d'une formule, un mot utilisé à la place d'un autre ou mal articulé, ou encore une erreur dans le déroulement d'un rituel peut le rendre inefficace ou lui faire donner un résultat inattendu.
Séance de spiritisme dans la forêt

Cette histoire n'est pas sans me rappeler une anecdote qui m'est arrivée à l'armée. Pour occuper les soirées de la chambrée j'avais proposé à mes camarades d'infortune d'organiser une séance de spiritisme avec un verre. J'avais déjà pratiqué des expériences similaires quand j'étais étudiant et je pensais pouvoir le refaire dans le dortoir militaire.
Mais c'est alors qu'un de mes camarades « appelé » commença à lever la voix et se fâcher au rouge. Pour lui il était hors de question le l'on fasse ça dans la chambre. Il n'a pas voulu s'expliquer là dessus mais comme il faisait deux têtes de plus que moi il n'était pas non plus question de lui tenir tête.
Quelques jours plus tard je me retrouve seul dans la rue à marcher près de lui et je suis alors revenu sur le sujet pour essayer de comprendre ce qui l'avais mis dans cette rage. Il m'expliqua alors que quand il était adolescent il avait découvert avec des copains, dans les bois, une cabane abandonnée. Il y avait des chaises et une table. Ils eurent alors l'idée de faire une séance de spiritisme dans cette cabane. En fin d'après-midi ils se donnèrent rendez-vous et apportèrent le verre et tout ce qu'il fallait pour le déroulement de la séance. Tout le monde était installé et cette dernière pu commencer. Mais au bout d'un quart d'heure une odeur pestilentielle commença à arriver. Elle était de plus en plus forte et toujours plus présente. Ils prirent peur et s'enfuirent en prenant leurs jambes à leur cou. Selon lui, le verre doit encore se trouver sur la table de cette cabane abandonnée au fond des bois. Ils n'y sont jamais retourné et on vécu la trouille de leur vie.
Mais c'est alors qu'un de mes camarades « appelé » commença à lever la voix et se fâcher au rouge. Pour lui il était hors de question le l'on fasse ça dans la chambre. Il n'a pas voulu s'expliquer là dessus mais comme il faisait deux têtes de plus que moi il n'était pas non plus question de lui tenir tête.
Quelques jours plus tard je me retrouve seul dans la rue à marcher près de lui et je suis alors revenu sur le sujet pour essayer de comprendre ce qui l'avais mis dans cette rage. Il m'expliqua alors que quand il était adolescent il avait découvert avec des copains, dans les bois, une cabane abandonnée. Il y avait des chaises et une table. Ils eurent alors l'idée de faire une séance de spiritisme dans cette cabane. En fin d'après-midi ils se donnèrent rendez-vous et apportèrent le verre et tout ce qu'il fallait pour le déroulement de la séance. Tout le monde était installé et cette dernière pu commencer. Mais au bout d'un quart d'heure une odeur pestilentielle commença à arriver. Elle était de plus en plus forte et toujours plus présente. Ils prirent peur et s'enfuirent en prenant leurs jambes à leur cou. Selon lui, le verre doit encore se trouver sur la table de cette cabane abandonnée au fond des bois. Ils n'y sont jamais retourné et on vécu la trouille de leur vie.
La couleur des poulets

Une autre histoire nous est rapportée par Maurice Berger dans son livre L'ésotérisme spirituel. Le journaliste Jean Perrigault eut l'ennui d'en faire l'expérience. En 1928, alors qu'il voyageait en Haute Volta, il rencontra dans un village, un sorcier forgeron qui lui proposa ses services pour la mort ou la paix avec ses ennemis. Le journaliste étant justement en désaccord avec deux personnes habitant Paris, et souhaitant se réconcilier avec elles, accepta la proposition pour faire la paix avec ces personnes. Il offrit du piment, de la noix de kola et un coq vivant, ingrédients nécessaires à l'opération. Le sorcier lui demanda de penser très fort à ses ennemis, puis il sacrifia le coq avec un fer rougi dans le foyer de la forge. Il entra en transe pendant un moment avec une femme qui l'assistait, et ensuite il prédit à Jean Perrigault qu'avant la nouvelle lune, il serait satisfait.
Quelques temps après, le journaliste, en arrivant à Paris, apprit avec stupeur que les deux hommes auxquels il avait pensé pendant l'acte de magie chez le sorcier en Afrique, étaient décédés. Le lendemain de l'accomplissement du rituel, le premier avait été renversé par un camion et tué sur le coup, et huit jours après, le second avait succombé dans un taxi à la suite d'une hémorragie. Vingt-cinq ans après, Jean Perrigault de retour en Haute Volta, retrouva le sorcier dans son village et lui reprocha de ne pas lui avoir apporté la paix qu'il lui avait promise. Le sorcier lui demanda alors quelle était la couleur du coq sacrifié.
C'est ainsi que par suite de l'ignorance de Jean Perrigault sur l'importance de la couleur du coq sacrifié, le résultat fut contraire à celui qu'il avait espéré. Il en ressentît alors un sentiment de regret et de culpabilité.
Source :
L'ésotérisme spirituel
https://books.google.fr/books?isbn=2851571621
Maurice Berger - 1997
Quelques temps après, le journaliste, en arrivant à Paris, apprit avec stupeur que les deux hommes auxquels il avait pensé pendant l'acte de magie chez le sorcier en Afrique, étaient décédés. Le lendemain de l'accomplissement du rituel, le premier avait été renversé par un camion et tué sur le coup, et huit jours après, le second avait succombé dans un taxi à la suite d'une hémorragie. Vingt-cinq ans après, Jean Perrigault de retour en Haute Volta, retrouva le sorcier dans son village et lui reprocha de ne pas lui avoir apporté la paix qu'il lui avait promise. Le sorcier lui demanda alors quelle était la couleur du coq sacrifié.
Roux
lui répondit le journaliste.
Roux, c'est la mort, pour la paix il aurait fallu un coq blanc
lui répondit le sorcier.
C'est ainsi que par suite de l'ignorance de Jean Perrigault sur l'importance de la couleur du coq sacrifié, le résultat fut contraire à celui qu'il avait espéré. Il en ressentît alors un sentiment de regret et de culpabilité.
Source :
L'ésotérisme spirituel
https://books.google.fr/books?isbn=2851571621
Maurice Berger - 1997