2 - Les phases du sommeil

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Les physiologistes font la différence entre sommeil superficiel et sommeil profond. On peut présumer que l’inconscient exerce aussi son activité onirique dans le sommeil profond, mais seules les images du sommeil superficiel nous deviennent conscientes. De plus, les rêves que nous sommes capables de retenir à l'état conscient ne semblent nous parvenir qu’aux environs de l’éveil.

Ceci a fait penser au philosophe Schelling, il y a plus d'un siècle, que « les rêves sont les précurseurs du réveil ».


Le rêve existe même dans le sommeil profond

Il se trompait car il est clair que sans l’aide de la conscience nous ne pourrions pas retenir nos rêves. C'est la conscience qui les porte à notre connaissance. Mais rien ne permet d'affirmer que nous ne rêvons pas lorsque nous sommes éloignés du réveil, pendant le sommeil paradoxal. Ce serait comme dire que les animaux ne se déplacent pas la nuit mais que leur déplacement est précurseur du lever du jour. Nous ne pouvons pas les voir se déplacer car il n'y a pas de lumière, quand l'aube approche le peu de lumière nous permet alors de les voir se déplacer. Mais ce n'est pas ce déplacement que l'on peut voir qui annonce le jour. Il y a confusion entre cause et effet.

Le réveil défensif

Mais dans certains cas il avait raison car les rêves, et en particulier les cauchemars, nous poussent souvent à nous réveiller brutalement. C'est notre seule échappatoire pour s'échapper du mauvais rêve. Le réveil est alors un moyen de défense et, bien entendu, dans le cas d'un bon rêve, ce dernier n'est en rien annonciateur du réveil.

Nous ne savons pas grand chose des rêves du sommeil profond. Nous ne pouvons observer qu’en spectateur lorsqu’un dormeur commence à parler en dormant, lorsqu’il appelle quelqu’un, se défend en gesticulant ou essaie de se lever. On pourrait d'ailleurs continuer cet article en parlant du somnambulisme mais ce n'est pas le sujet.


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