D'où viennent les fées ?

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La plupart des fées de la nature sont peut-être des descendants de dieux et de déesses préchrétiens ou sont les esprits des arbres et des ruisseaux.

Selon les chroniqueurs bardiques, les Tuatha De Danann étaient la quatrième des colonies préhistoriques arrivées en Irlande plusieurs siècles avant l'ère chrétienne. Ils étaient de grand magiciens et étaient très compétents dans les domaines de la science et du travail des métaux. Après avoir habité l'Irlande pendant environ deux cents ans, ils ont été conquis par le peuple de la cinquième et dernière colonisation : les Milésiens (Gaëls).


Ils ont ensuite convenu que les divers chefs, ainsi que leurs suiveurs, s'installeraient sous terre dans des lieux appelés « sidh ». Il s'agit de monticules où ils pourraient vivre à l'abri des regards et des agressions. Bodb Derg fut leur premier roi.

Dans ces demeures enfouies profondément sous terre, ils se construisirent des palais glorieux, tous illuminés de lumière et scintillants de pierres précieuses et d'or. Parfois, leurs royaumes de fées étaient situés sous des puits, des lacs ou sous la mer.

C'est de cette façon, selon la mythologie, que seraient nées les premières fées.

On observera que le mot « sidh » est appliqué aussi bien aux fées elles-mêmes qu'à leurs demeures : ces fameux monticules disséminés dans toute l'Irlande. Parfois on désigne plus particulièrement en tant qu'Aes Sidhe le peuple des habitants du sidh.

Le mot sidh se prononce « shee » et il est encore parfaitement compris de nos jours car il entre dans la composition de différents mots qui désignent des fées (Banshee, par exemple). Quand vous voyez un petit tourbillon de poussière se promener le long de la route par une belle journée d'été, on l'appelle shee-geeha (« fées du vent »).

Les idées qui prévalaient aux neuvième, dixième et onzième siècles au sujet de la croyance populaire vis-à-vis des fées d'avant Saint Patrick sont bien exposées dans le dernier paragraphe du conte de l'épopée de Cuchulainn dans le livre de la vache Brune (La maladie de Cuchulainn et l'unique jalousie d'Emer). Le pouvoir démoniaque était grand avant la foi ; et sa grandeur était telle que les démons tentaient les gens, et leur montraient des délices et des secrets, et comment ils pouvaient devenir immortels. Et c'était à ces fantômes que les ignorants appliquaient le nom de sidhes.

Un grand nombre de collines de fées et de sépultures sont dispersées dans le pays, chacune avec un palais lumineux situé au-dessous, régi par son propre chef. Ils sont toujours considérés comme des repaires de fées et la paysannerie les tient dans une crainte superstitieuse.


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