Les dieux hybrides

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La très déroutante apparence mi-humaine, mi-animale de nombreuses divinités égyptiennes est le produit d'un compromis entre une pensée anthropomorphique visant à l'abstraction et les apparences des forces naturelles. Ces images sont des combinaisons de signes d'identité ou de fonctions et non pas des figures réelles.

La forme hybride la plus fréquente associe un corps humain et une tête animale. Il est intéressant de noter que les animaux tardifs (cheval, coq) et les animaux préhistoriques (girafe, éléphant, etc.) ne font pas partie du répertoire animalier divin.


La face divine est une marque d'identité soit particulière, soit générale. Certaines sont propres à une seule divinité : la tête de l'oiseau ibis, par exemple, renvoie sans équivoque au dieu Thot. D'autres ont un champ d'application réduit à quelques dieux : le chien pour Anubis ; Oupouaout, l'ouvreur des chemins ; Khentiamenti, celui qui préside à l'Occident. D'autres, enfin, touchent un large éventail de dieux : les divinités à tête léonine, marques des forces de destruction, sont très nombreuses. On a répertorié près de 40 déesses à tête de lionne. Tous les dieux célestes ou agressifs peuvent prendre la forme d'êtres à tête de faucon.

Le serpent est associé aux divinités chthoniennes ou aux forces de croissance de la végétation.


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