L’origine de la dianétique

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Hubbard s’intéresse à la magie rituelle, l'occultisme et l'hypnose, donnant par exemple des démonstrations d'hypnose en 1948. Il confit alors à son éditeur ses idées sur un système de thérapie sur lequel il travaillait et qui avait un énorme potentiel de promotion et de vente. L’éditeur est immédiatement intéressé. Regroupant des techniques hypnotiques, des théories freudiennes, des concepts bouddhistes et des éléments d'autres philosophies et pratiques, Hubbard invente alors la Dianétique et rédige son ouvrage publié en 1950 : La Dianétique : La science moderne de la santé mentale.


Dans la pratique de la dianétique, le « patient », travaillant avec un partenaire appelé « auditeur », rappelle les expériences douloureuses du passé en séquence chronologique inverse, effaçant prétendument leurs effets négatifs pour atteindre un état dit « clair », prétendument libre de tout mal. L'auditeur enregistre soigneusement toute révélation intime, y compris les activités sexuelles ou criminelles et les problèmes conjugaux ou familiaux; ces enregistrements sont conservés dans le dossier.

Hubbard présente la Dianétique comme thérapie de santé mentale. Il affirme qu'elle est scientifiquement fondée et développée par une recherche minutieuse, et son utilisation du mot « patient » suggère qu'il a anticipé l'acceptation de la Dianétique par la profession médicale. Mais il n'a jamais produit de copies de protocole de recherche. La Dianétique s’est trouvée immédiatement confrontée à une vive opposition de l'American Medical Association et de l'American Psychological Association, cette dernière recommandant que ses membres limitent l'utilisation des techniques dianétiques à l'investigation seulement, jusqu'à ce que les résultats revendiqués par Hubbard puissent être corroborés.

Le public, cependant, a fait du livre un best-seller. Devant ce succès Hubbard a créé la Hubbard Dianetic Research Foundation pour promulguer ses théories et ses techniques.


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