Le procédé chimique de Tiffereau

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En 1847, M. Tiffereau a mis au point un procédé lui permettant d'obtenir une transmutation. Il s'agit d'un simple procédé chimique.

Voici comment il le décrit :

L'expérience de Guadalajara


Après avoir exposé, pendant deux jours, à l’action des rayons solaires de l'acide azotique pur, j'y projetai de la limaille d'argent pur, allié à du cuivre pur dans la proportion de l'alliage de la monnaie. Une vive réaction se manifesta accompagnée d'un dégagement très abondant de gaz nitreux ; puis la liqueur abandonnée au repos, me laissa voir un dépôt abondant de limaille intacte agglomérée en masse.


« Le dégagement du gaz nitreux continuant sans interruption, j'abandonnai le liquide à lui-même pendant douze jours. Je remarquai que le dépôt agrégé augmentait sensiblement de volume. J'ajoutai alors un peu d'eau à la dissolution sans qu'il se produisit aucun précipité. J'abandonnai la liqueur au repos pendant encore cinq jours. Durant ce temps, de nouvelles vapeurs ne cessèrent de se dégager.

« Ces cinq jours écoulés, je portai la liqueur jusqu'à l'ébullition, je l'y maintins jusqu'à cessation du dégagement des vapeurs nitreuses, après quoi je fis évaporer à siccité.

« La matière obtenue par la dessiccation était sèche, terne, d'un vert noirâtre; elle n'offrait aucune apparence de cristallisation ; aucune partie saline ne s'était déposée.

« Traitant alors cette matière par l'acide azotique pur et bouillant pendant dix heures, je vis la matière devenir d'un vert clair, sans cesser d'être agrégée en petites masses ; j'y ajoutai une nouvelle quantité d'acide pur et concentré ; je fis bouillir de nouveau ; c'est alors que je vis enfin la matière désagrégée prendre le brillant de l'or naturel.

« Je recueillis ce produit et j'en sacrifiai une grande partie pour le soumettre à des essais comparatifs avec de l'or naturel pur ; il ne me fut pas possible de constater la plus légère différence entre l'or naturel et l'or artificiel que je venais de produire.
 

L'expérience de Colima

Ma seconde expérience, du même genre que la précédente, eût lieu à Colima ; les phénomènes se produisirent comme à Guadalajara, sous l'influence de la lumière solaire, qui ne cessa d'agir pendant toute la durée du premier traitement, et l'acide que j'employai fut assez étendu d'eau pour que l'action solaire seule ne puisse produire le dégagement des vapeurs nitreuses. Or, comme celles-ci ne cessèrent point de se dégager, j'attribuai ce fait à un courant électrique dû à une espèce de fermentation dont l'azote me parait être le principe. Le gaz nitreux continua à se dégager constamment, tant que la liqueur ne fut pas portée à l'ébullition. Je terminai cette opération, comme la précédente; néanmoins, dans cette seconde expérience, j'employai, vers la fin de l'opération, plus d'acide concentré pour amener la désagrégation de la matière et l'amener à prendre la couleur brillante de l'or.  

La troisième expérience

Je fis une troisième expérience à mon retour à Guadalajara, elle réussit complètement comme les deux précédentes, sans présenter aucun phénomène extraordinaire digne d'être noté ; la quantité d'alliage que j'avais mise en expérience se transforma tout entière en or pur, ainsi que je l'ai dit dans mon second mémoire.  

Malheureusement, M. Tiffereau ne put jamais reproduire sous notre climat français les réactions qui avaient eu lieu sous l'action du soleil brûlant du Mexique.

Pourtant nombreux sont ceux qui sont intimement convaincu que les Pharaons et les Grands Prêtres Égyptiens connaissaient le procédé de la transmutation car cela seul peut expliquer l'énorme profusion d'or que possédaient ces souverains orientaux. Les prêtres, les rois, les chefs de famille (des prêtres et des rois) en étaient seuls instruits. Cet art fut toujours conservé dans un grand secret, et ceux qui en étaient possesseurs gardèrent toujours un profond silence à cet égard, de peur que si les laboratoires et les Sanctuaires les plus cachés de la Nature étaient découverts au peuple ignorant, il ne tournât cette connaissance au détriment et à la ruine de la République.


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