Évaluation de la recherche psy par le Congrès US

Recherche psychologique
Entre 1969 et 1981, la documentation classifiée secrète concernant les efforts soviétiques dans le domaine de la recherche psy avait atteint un volume important mais ne fut jamais révélée au public qui resta ignorant du « danger de la situation ».

Les leaders du Congrès, cependant, reçurent des copies et des extraits des documents les plus sensibles. Le résultat fut qu’en juin 1981, la commission des sciences et technologies de la Maison des Représentants américaine publia un rapport demandant une « estimation sérieuse » de la recherche en parapsychologie aux USA. Ce rapport faisait observer que l’Union Soviétique était bien connue pour soutenir ce genre de recherches beaucoup plus loin et à un niveau plus officiel que les Etats-Unis.


Dans une section sur la recherche en parapsychologie, le rapport précise que « de récentes expériences de vision à distance et d’autres études en parapsychologie suggèrent qu’il existe une “interconnection” des esprits humains entre eux et avec la matière. Cette relation apparaît être opérationnelle à l’état naturel et peut être amplifiée par l’intention et l’émotion. »

Ce rapport fait l’historique des études dans le domaine de la parapsychologie en général, et dans celui de la télépathie et de la psychokinésie en particulier, affirmant que les tentatives d’obtenir un aperçu des capacités de l’esprit humain, déjà perçues alors comme anormales, remontent à des milliers d’années.

Ce n’est que récemment que des recherches sérieuses et scientifiques ont permis de comprendre et de mesurer le fonctionnement naturel de cette interconnection esprit-esprit et esprit-matière. Les expériences sur la relation esprit à esprit (télépathie) ont rendu des résultats encourageants, alors que celles sur la psychokinésie ont donné des résultats moins évidents et plus énigmatiques. Ces résultats suggèrent que l’esprit humain est capable d’obtenir de l’information indépendamment des paramètres d’espace et de temps.

Le rapport donne ensuite la liste des secteurs sur lesquels ces recherches pourraient avoir un impact. On y retrouve le secteur de la défense nationale. Dans ce dernier, les implications seraient la capacités à localiser des sites distants et à en affecter les équipements et les occupants.

Une reconnaissance générale du degré d’interconnection de l’esprit pourrait avoir d’importantes implications sociales et politiques pour le pays et pour le monde. Le document mentionne que les études en parapsychologie « ont reçu des financements relativement faibles » et que ça en aurait altéré la qualité des recherches.

Jusque là, le Congrès dans son ensemble n’avait pas eu connaissance de l’énorme potentiel des PES pour des enjeux de guerre ou de paix. Seul un de ses membres, Charles Roses, député démocrate de Caroline du Nord et membre de la commission permanente sur les renseignements, avait depuis longtemps montré son intérêt pour les études sur le psychisme et en particulier sur leur potentiel militaire.

Les agences du gouvernement fédéral ont jusqu’ici sporadiquement appuyé cette recherche. Mais, étant donné la nature omniprésente des intérêts du gouvernement, ces efforts sont souvent apparus comme des entreprises personnelles, épaulées par l’implication prudente de « parapsychologues de cabinet » à divers niveaux de l’une ou l'autre de ces agences.

 

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