Les fondements du satanisme

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Avant de s’intéresser au satanisme moderne et d’en dresser les contours proprement sectaires, il apparaît nécessaire de présenter les fondements mêmes du phénomène. Dans son sens le plus courant, le satanisme se défini comme « le culte rendu à Satan ». Plus largement, on peut caractériser le satanisme comme étant une philosophie religieuse dont Satan est le symbole de la liberté et de l’individualisme.

 
L'article de 20 minutes sur les dangers du satanisme.


Dans les faits, le satanisme est un joyeux mélange d'anciennes doctrines païennes et occultistes et de pratiques marginales et déviantes. Cette sauce repose en réalité sur l'évolution dans le temps du personnage de Satan. Et la mayonnaise ne tient que grâce aux écrits et aux théories de certains penseurs ou philosophes occultistes.

La tradition des divinités civilisatrices qui nous apportent la civilisation, nous éduquent, est quelque chose que nous retrouvons dans toutes les traditions. Qu'il s'agisse des grandes cultures d'Egypte, des Incas ou des empires mayas, ou de cultures plus petites ailleurs dans l'univers. Et donc, ce que nous constatons, c'est que l'histoire de Satan en tant que divinité civilisatrice n'est certainement pas unique, mais s'inscrit dans un cadre clair à travers le monde entier. Et cela vous montre que l’importance de Satan n’est pas simplement limitée à la Bible, elle en dit beaucoup plus sur la civilisation dans son ensemble.

Se pourrait-il que ces anciens mythes décrivent réellement la même créature, l'ange déchu que nous appelons maintenant Satan ? Mais comment, alors, une créature à qui on attribue si souvent le savoir et l’illumination de l’humanité est-elle devenue la personnification de tout ce qui est mauvais ?


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