Les sacrifices perses

Aka Mana
Aka Mana (Akvan)
Les Perses sacrifient au dieu Ahura-Mazda, au soleil, à la lune, à la terre, au feu, à l'eau, à tous vents. Des Assyriens et des Arabes ils ont appris à sacrifier aussi à Mithra.


Voici comment Hérodote nous relate le déroulement d'un sacrifice perse :

Ils n'ont point d'autels, ils n'allument point de feu, ils ne font usage ni de libations, ni de flûtes, ni de bandelettes, ni d'orge sacrée. Celui qui veut offrir un sacrifice conduit la victime en un lieu pur, où il invoque la divinité, presque toujours couronné de myrte. Mais il ne lui est point permis de demander des faveurs pour lui seul ; il prie pour la prospérité des Perses et du roi, car il fait partie lui-même de l'universalité des Perses. Lorsqu'il a fait bouillir, coupées par menus morceaux, les chairs de la victime, il les dépose sur une couche d'herbes très fines, notamment le trèfle. Alors un mage (sans mage il n'est point permis de pratiquer un sacrifice) approche et chante la théogonie, réputée chez eux le charme le plus efficace. Celui qui a sacrifié demeure là quelque temps, puis il emporte les chairs et en use à son gré. 

Les Perses ont des mœurs très particuliers par rapport aux morts. Les cadavres ne sont pas inhumés avant qu'ils n'aient été déchirés par des chiens ou des charognards. C'est à Bactres que l'on construisit l'une des premières enceintes qui était destinée à entreposer les cadavres à la merci des chiens et des oiseaux de proie. Cette pratique se généralisa ensuite, bien qu'Alexandre le Grand tenta en vain de l'interdire.


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