Le projet Hyperloop

Lancé en 2013 par Elon Musk, le fondateur de la société SpaceX (actuellement sous-traitante de la Nasa pour le transport d'êtres humains dans l'espace) et Tesla Motors qui fabrique des voitures électriques, l'Hyperloop est un projet de train subsonique susceptible transporter des passagers à près de 1.200 km/h en vitesse de pointe. L'idée est de relier le centre de Los Angeles et San Francisco (soit environ 600 km) en 30 minutes. Elon Musk mise sur l'Open Source pour réaliser ce projet et il n'a volontairement déposé aucun brevet.


Le principe de l'hyperloop est de faire circuler des capsules à sustentation passives, posées sur coussin d'air, à l'intérieur d'un tube dans lequel on a fait le vide. En effet, au delà de 500 km/h, les frottements avec l'air sont si importants qu'ils correspondent un peu à un déplacement dans l'eau. L'air se comporte exactement comme un liquide et c'est un frein très important à la vitesse.

La sustentation passive est créée par des aimants fixés à la capsule. Il suffit donc d'amorcer le mouvement pour créer l’effet de lévitation alors que dans le cas d'un train maglev il est nécessaire d'apporter énormément d'énergie pour générer la supraconductivité. Et pour ce qui est du déplacement de la capsule il est réalisé grâce à un moteur à induction linéaire qui est alimenté via à de simples batteries embarquées comme dans une voiture électrique. En théorie on pourrait donc presque faire ça dans son garage.

Projet Hyperloop de Limoges

Cette technologie est actuellement à l'étude en France au centre européen de R&D à Francazal, à Toulouse où s'est installée la start-up californienne Hyperloop Transportation Technologies. L'idée est de relier Toulouse à Montpellier (196 km) en 20 minutes à une vitesse moyenne de 588 km/h.

HTT n'est pas la seule des trois start-up spécialisées dans le projet hyperloop à s'être implantée en France. Le vendredi 10 août 2018, la société canadienne TransPod a déposé une demande de permis de construire pour implanter son site expérimental à Droux, près de Limoges, consistant en un centre de recherche et de développement de 1.000 m² et une piste d'essai de 3 km de long.

Cette fois on vise de relier Limoges à Paris (350 km) en 20 minutes, c'est à dire à une vitesse moyenne de 1050 km/h et 1200 km/h en vitesse de pointe.


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