Les lieux sacrés des celtes et leurs plantes sacrées

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Des collines, des lacs, des grottes, des fontaines, des puits, des monolithes, des chaudrons au milieu des bosquets et de vieux cercles faits de pierres étaient des lieux sacrés destinés au culte de la nature pour être reliés aux anciennes prairies et aux événements importants du passé. Les puits, les fontaines, les étangs et les lacs étaient considérés comme des symboles féminins, des marches aquifères menant jusqu'au ventre souterrain de la Grande Mère. Cependant, les druides préféraient les bosquets et les forêts de chênes, y élevant même en temples de grands bâtiments rectangulaires en bois ou en fer à cheval. La forme en fer à cheval symbolisait le ventre de la Grande Mère, la Grande Porte de la Déesse ou la connaissance acquise par la renaissance rituelle.


Des images grossièrement gravées sur des troncs d'arbres ou des pierres et parfois ornées de plaques de métal représentaient la dévotion à la divinité. Chaque temple celte avait son propre chaudron sacré, symbole du ventre cosmique de la réincarnation de la Grande Mère.

Il est supposé que Glastonbury Tor, en Angleterre, est l'endroit que fréquente Gwynn ap Nudd, roi des fées et ancien dieu celte des morts. La tradition locale à cet endroit dit qu'à l'intérieur du Tor, il y aurait un sanctuaire secret dans une grotte. Sur les pentes de la colline il existe peut être un chemin processionnel en forme de labyrinthe ascendant vers le haut. Cet endroit aurait des pouvoirs de guérison supranormaux.

Les plantes sacrées

Le chêne et le gui étaient deux des plantes les plus sacrées, constituant la partie des rites sexuels des anciennes cérémonies des dieux des deux plantes. Bien que les détails ne soient pas conservés, nous pouvons supposer, par comparaison avec d'anciens rites similaires, qu'un prêtre et une prêtresse ont copulé physiquement et symboliquement. Cette combinaison sexuelle représentait la puissance du Dieu du Ciel (l'éclair qui tombe sur le chêne) fertilisant la Déesse Mère. Les actes religieux-sexuels de ce type sont appelés magie par sympathie, se pratiquant aussi, à cette époque, dans les champs nouvellement labourés pour inciter à la fertilité des récoltes.

Le houx était consacré à Morrigu. Ses baies rouges symbolisaient le flux menstruel, et le blanc du gui représentait le sperme.

Parmi les oiseaux, on croyait que les prophétesses étaient les roitelets, peut-être parce qu'on croyait que les fées celtiques pouvaient devenir ces oiseaux.


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