L’astronomie et les cycles du temps

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Depuis le début de la journée celtique à minuit, la plupart des célébrations étaient nocturnes. Ils comptaient l'heure la nuit au lieu du jour. Leur calendrier était basé sur la Lune et ils avaient treize mois. La moitié illuminée de chaque mois consistait aux quinze jours de la Lune Croissante, tandis que la moitié sombre était formée par les quinze jours de la Lune Décroissante. Pendant la lune croissante, les prêtres et les prêtresses effectuaient de la magie positive; au cours de la lune décroissante, ils pratiquaient de la magie noire.


Les mois de l'année celtique avaient des noms d'arbres qui correspondaient aux lettres de l'alphabet Ogham. Ils connaissaient et utilisaient aussi l'année solaire, qui était basée sur le temps qu'il fallait au Soleil pour faire le tour de la Terre et revenir au même endroit. Ils ont ajusté leur année lunaire à l’année solaire en insérant un mois supplémentaire de 30 jours à des intervalles alternés de deux ans et demi et trois ans.

Les druides connaissaient et utilisaient aussi le cycle grec du Meton, composé de 235 mois lunaires, représentant le temps qu'il faut au Soleil et à la Lune pour revenir à la même position qu'ils occupaient dans un cycle précédent de 19 ans.

Tous les seize ans, ou 30 ans, un cycle druidique était complété. Il était basé sur l'année solaire. Une lustre consistait en une période de cinq ans, la période de 630 ans recevant le nom de l'ère des druides. Les ères commencèrent à être comptées à partir de la deuxième bataille de Mag Tuireadh, dans laquelle les Tuatha de Danann ont vaincu les fomorios (Fomoires).

Dans les régions celtiques de Grande-Bretagne et d'Irlande, une nouvelle année commençait après Samhain (All Hallow's Eve). Chaque année était divisée en une moitié sombre et une moitié éclairée. Celle dernière commence à partir de la fête de Beltane (1er mai), et va jusqu’au prochain Samhain.


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