La similitude divine
L'Homme, formé à la similitude divine, était duel, lui aussi, à l’origine, et parfait dans la balance de l'activité et de la passivité.Il portait donc en lui-même toutes les possibilités de réaliser son équilibre et d'évoluer vers la perfection.
Les deux moitiés de l'homme
Mais cet être parfait fut divisé par l'Hostile, toujours au cours de cette grande lutte dont nous avons parlé (voir la deuxième partie), et dès lors ses deux moitiés complémentaires, l'active et la passive, l'homme et la femme, pour employer les termes actuels, se trouvèrent séparés et trop souvent, hélas, ennemis, par l'effet des entraves que les lois, les religions et les coutumes opposent à leur union harmonique.Et pourtant ce n'est que dans cette union que se trouvent le repos, l'équilibre, et par conséquent le bonheur. Ce n'est que dans cette union que l'homme peut obtenir les conditions nécessaires pour son perfectionnement. La victoire n'est que dans l'équilibre de la dualité de l'être.
L'union de l'homme et de la femme
Cette dualité, c'est-à-dire l'union intégrale de l'homme et de la femme, est donc essentielle pour leur évolution réciproque.Car ils sont alors comme deux en un, trouvant l'un dans l'autre la satisfaction de tous leurs désirs, de toutes leurs aspirations, et réalisant ainsi l'équilibre de tout leur être dans tous ses degrés.
L'amour est une force qui tend à réunir les deux moitiés séparées
La seule base légitime de cette dualité est l'amour, l'amour librement consenti, librement exprimé, qui n'est autre chose que l'affinité naturelle ou la mutuelle attraction, c'est-à-dire le désir et la volonté de réunir les deux moitiés complémentaires de l'être que le déséquilibre a séparées.En dehors de l'amour, ou quand l'amour a disparu, il n'y a plus d’union, il n'y a plus que le mensonge qui engendre la confusion et le désordre.
Lire la suite ...