La sociologie cosmique

L’Homme – Sa Constitution

Philosophie cosmique
LA PHILOSOPHIE COSMIQUE
TROISIEME PARTIE
Inspiré d’une publication de Pascal Thémanlys - 1907 
Pour revenir à la première partie de l'article sur la Philosophie Cosmique, suivez le lien.
 
L'Homme n'est pas composé seulement d'un corps et d'une âme, comme le prétendent les religions et les philosophies dites spiritualistes. On voudrait nous faire croire à une observation aussi superficielle.

En réalité, l'homme comme tous les êtres des matérialismes est formé de quatre degrés :

Le degré physique, ou corps proprement dit, qui reçoit les sensations;

Le degré nerveux, ou corps nerveux, qui les perçoit, les conserve et les transmet aux degrés suivants;

Le degré psychique, ou âme, organe des sentiments émotifs et affectifs;

Le degré mental, ou intelligence, siège de la raison et de la conscience.

Ces degrés sont eux-mêmes reliés deux à deux par des sous-degrés qui participent à la fois à la nature des deux degrés qu'ils relient. Car dans la nature, il n'y a pas de transition brusque (natura non fecit sallus) et le passage d'une densité à une autre se fait par gradations mesurées, telles les teintes fondues des couleurs de l'arc-en-ciel.

Pendant la vie tous ces degrés et sous-degrés sont intimement unis de façon à s'envelopper l'un l'autre dans l'ordre de leur moindre densité, le degré mental étant au centre.

 

L’Homme – Son Évolution individuelle

Tous ces degrés sont parfaits en eux-mêmes et possèdent, en puissance, la capacité de s'évoluer jusqu'à l'individualisation, si l'homme veut s'en donner la peine.

Dans les faits tous ces degrés ne sont pas également développés chez tout le monde. Chez bien des hommes le degré psychique est encore rude, grossier, fermé aux sentiments nobles et délicats. Chez un plus grand nombre encore, le degré mental est à peine éveillé à une conscience plus ou moins confuse. Et c'est là qu'il faut chercher la cause de ces profondes inégalités qui existent entre les hommes, depuis celui dont la conception ne s'élève guère au-dessus de la vie instinctive et que la philosophie cosmique appelle l'homme animal, jusqu'à celui dont l'âme et l'intelligence sont assez évoluées pour manifester la Lumière de sa Divine Origine, et que la philosophie cosmique appelle le psycho-intellectuel, ou l'homme Divin et Humain.

Mais tous les hommes possèdent en eux le germe de la perfection progressive, et il ne dépend que d'eux de l'évoluer convenablement. Selon les principes de la philosophie cosmique, les sous-hommes n’existent pas.

Le Corps Glorieux

Un degré pourtant est incomplet et reste tel, quoi qu'on fasse, dans l'état actuel de la Formation. C'est le degré physique.

En vérité l'homme ne possède plus le véritable degré physique et notre corps actuel ne représente que le sous-degré nervo-physique.

Le véritable corps physique, celui qu'avait le premier homme au sortir des mains de son Formateur, était pourvu d'un enveloppement léger, élastique, lumineux et résistant.

C'était le corps qui est dénommé Corps glorieux dans certains documents anciens.

Notre grand ancêtre en fut dépouillé par l'Hostile dans la lutte dont nous avons parlé dans la seconde partie de cet article, et depuis lors ses descendants, privés de ce moyen prééminent de self-conservation, ont vu peu à peu leurs forces décliner, et la mortalité les soumettre à son aiguillon.

L'Aura

Aura cosmique
Pourtant il reste quelque chose de ce Corps glorieux dont nous avons été dépouillés, quelque chose qui, convenablement développé et évolué, peut arriver à remplacer ce corps dans une certaine mesure.

C'est l'Aura, dont chaque homme est plus ou moins enveloppé selon son degré d'avancement dans la voie de la perfection.

L'aura est donc cette atmosphère particulière qui existe autour du corps, et qui se compose de parties de matière nerveuse, psychique et mentale, en proportions variables, suivant l'évolution de l'individu.

L'aura n'est pas une hypothèse de philosophie. C'est une réalité matérielle et perceptible. Les expériences des effluves de Reichenbach, et plus récemment celles des rayons N, ne sont que la manifestation de l'existence de l'aura.

Tout être vivant d'ailleurs a son aura en propre, depuis le dernier des atomes, jusqu'aux êtres les plus élevés.

L'aura, suffisamment développée, est, pour ainsi dire, notre moyen de perception le plus sensible et le plus sûr. C'est elle qui nous met en rapport avec le monde extérieur, et c'est là qu'il faut chercher la raison de ces sympathies ou de ces antipathies que l'on ressent à première vue pour telle chose ou telle personne.

Elle est aussi notre moyen de protection le plus efficace contre les ennemis invisibles qui ne peuvent pénétrer dans une aura suffisamment développée et purifiée.

L'évolution de notre aura est donc pour nous de la plus haute importance et nous ne saurions y consacrer trop de soins. On y parvient par l'équilibre de tout notre être, c'est-à-dire par la domination de notre Moi supérieur sur tous les degrés dont nous sommes composés, et particulièrement sur le degré nerveux dont le déséquilibre rejaillit si vite et si facilement sur l'être tout entier.

 

Après la Mort

Après la mort, le corps physique et les parties les plus extérieures du corps nerveux se séparent des autres degrés de l'homme, et dans l'état actuel de la constitution humaine, se dissocient lentement pour retourner aux éléments physico-chimiques dont ils ont été formés.

Il reste les éléments supérieurs de la créature humaine, la partie supérieure du degré nerveux et les degrés psychique et mental.

Que deviennent-ils ?

Si l'homme a, de son vivant, suffisamment évolué son individualité psychique et surtout mentale, ces éléments supérieurs continuent à vivre, dans d'autres conditions de densité, et la personnalité humaine subsiste. La force mentale surtout, qui contribue tant à faire l'unité de l'être, en assure la persistance après la mort, et le conduit à l'Immortalité.

Mais si, pendant son existence, l'homme n'a pas su ou n'a pas voulu évoluer en lui le germe divin qui y a été déposé, s'il a violé la loi de Charité dont la forme supérieure est la Justice, s'il a passé sur la terre en se faisant l'instrument et le soutien de l'Hostile, apportant ainsi son obstacle à l'évolution générale du Cosmos dont il est une cellule, alors rien ne pourra le sauver de la désintégration totale, car, en dehors de ses éléments nervo-physiques, rien ne subsistera de lui qui puisse servir de lien aux degrés dont il était composé.

C'est bien alors la mort intégrale, la mort absolue !...

Avons-nous une âme ?

A cette question posée dans ces termes inexacts mais familiers :
« Avons-nous une âme ? » nous répondrons donc :
– Oui, tout ce qui vit a une âme.
– Mais est-elle immortelle?
– Oui, si nous savons l'individualiser, car notre âme n'est que la lumière de notre Divine Origine.
 

Si nous avons ouvert les yeux à cette Lumière, si nous lui avons répondu dans le plus profond de notre être, si nous l'avons manifestée par nos conceptions et par nos actes, au jour de la séparation de notre être, elle nous soutiendra, elle nous réconfortera, elle nous conduira dans le chemin de l'Immortalité.

Mais si nous avons fermé les yeux à cette Lumière, si nous avons vécu dans l'ombre épaisse de la superstition ou du déséquilibre, il ne restera de nous, au moment de la mort, qu'un peu de matière plus ou moins subtile qui se dispersera dans la nuit.

La dualité de l'être

Toute manifestation de l'Impensable est duelle : Force et Substance, action et résistance,… C'est par l'opposition et la conjonction de ces deux pôles que toutes choses deviennent des manifestations tangibles.

L'Homme, formé à la similitude divine, était duel, lui aussi, à l’origine, et parfait dans la balance de l'activité et de la passivité.

Il portait donc en lui-même toutes les possibilités de réaliser son équilibre et d'évoluer vers la perfection.

Mais cet être parfait fut divisé par l'Hostile, toujours au cours de cette grande lutte dont nous avons parlé (voir la deuxième partie), et dès lors ses deux moitiés complémentaires, l'active et la passive, l'homme et la femme, pour employer les termes actuels, se trouvèrent séparés et trop souvent, hélas, ennemis, par l'effet des entraves que les lois, les religions et les coutumes opposent à leur union harmonique.

Et pourtant ce n'est que dans cette union que se trouvent le repos, l'équilibre, et par conséquent le bonheur. Ce n'est que dans cette union que l'homme peut obtenir les conditions nécessaires pour son perfectionnement. La victoire n'est que dans l'équilibre de la dualité de l'être.

Cette dualité, c'est-à-dire l'union intégrale de l'homme et de la femme, est donc essentielle pour leur évolution réciproque.

Car ils sont alors comme deux en un, trouvant l'un dans l'autre la satisfaction de tous leurs désirs, de toutes leurs aspirations, et réalisant ainsi l'équilibre de tout leur être dans tous ses degrés.

La seule base légitime de cette dualité est l'amour, l'amour librement consenti, librement exprimé, qui n'est autre chose que l'affinité naturelle ou la mutuelle attraction, c'est-à-dire le désir et la volonté de réunir les deux moitiés complémentaires de l'être que le déséquilibre a séparées.

En dehors de l'amour, ou quand l'amour a disparu, il n'y a plus d’union, il n'y a plus que le mensonge qui engendre la confusion et le désordre.

Le Rôle de la Femme

Par son origine, par sa nature, par ses facultés, la Femme est la Formatrice prééminente et son rôle dans l'évolution de l'Humanité est capital.

Il est rare cependant qu'elle ait dans la plupart des sociétés humaines la place qui lui revient, et trop nombreuses sont encore les entraves que s’opposent à son développement :
les lois,
les mœurs,
les croyances.

Trop souvent elle est encore tenue dans une véritable sujétion comme si elle était une créature inférieure.

L'homme a oublié que la femme est sa coégale, dans toute la force du terme, historiquement et biologiquement, et il a méconnu les droits que cette moitié de lui-même avait à prendre sa place auprès de lui pour le perfectionnement commun des deux en un, et leur union intégrale en dualité de l'être.

De là s’ensuit un gaspillage énorme et continuel de force pathétique, cette force suprême qui domine les mondes. De là résulte ce désaccord qui va croissant entre l'homme et la femme, à mesure que l'intelligence de celle-ci s'ouvre à la lumière et la pousse à réclamer des droits que l'égoïsme de l'homme persiste à lui refuser.

Par coégalité nous n'entendons pas d'ailleurs, cette égalité contre nature que poursuivent certaines revendications féministes et qui aboutiraient à faire tenir par la femme le rôle de l'homme. Non, l'homme et la femme ont chacun leur rôle dans le Cosmos de l'être, et l'un ne doit pas se substituer à l'autre. Chacun doit tenir sa place, et si ces places sont égales leurs fonctions sont différentes. C’est ce qu’ont du mal à comprendre tous les mouvements féministes du XXe siècle et du XXIe siècle. C’est pourtant simple : l’homme et la femme ne sont pas égaux en rôles, ils sont égaux en droit, en Justice.

Etant coégale avec l'homme, la femme a droit à une coégalité d'éducation qui la rende apte à partager vraiment les conceptions et les aspirations de celui qu'elle choisira. A ce point de vue, que de progrès à accomplir encore pour arracher la femme à cette fausse éducation sentimentale, qui déforme son cerveau, le remplit d'erreurs ou de préjugés, et le laisse impuissant à assimiler dans l'avenir les enseignements de la saine raison !

Et pourtant, ce n'est que par cette émancipation intellectuelle qu'elle atteindra cette harmonie dans l'amour qui reste toujours l'idéal humain. Elle sera alors vraiment la compagne de l'homme, associée étroitement à sa vie intellectuelle, psychique et physique, elle sera son repos dans la fatigue, sa consolatrice dans la douleur, son étoile dans l'obscurité, son phare à travers les brumes du découragement, celle qui participe à toutes ses joies et qui l'aide à porter toutes ses peines. Sinon, si elle reste le cerveau vide qu'elle est trop souvent encore aujourd'hui, elle ne sera pour lui qu'un fardeau, un jouet, ou un ennemi.

Il faut donc proclamer bien haut le droit de la femme à la sélection sexuelle dans son intégralité, c'est-à-dire au triple point de vue intellectuel, psychique et physique. C'est le premier droit de la femme, celui de se choisir le compagnon avec lequel elle avancera la main dans la main sur la route de la vie.

Que la société intervienne pour enregistrer ce choix, rien de mieux. C'est une mesure d'ordre public. Mais sa non-exécution ne saurait entacher d'aucune façon l'union volontaire de ceux qui n'ont pas jugé à propos de s'y soumettre.

Il peut arriver cependant, qu'un homme et une femme, qui avaient cru trouver dans leur union la dualité de l'être, se soient trompés, et que, pour des raisons diverses, l'amour ayant disparu, l'un ou l'autre, ou les deux à la fois, désirent rompre cette union qui n'est plus qu'un mensonge. Il faut alors que le droit à la séparation soit respecté, et que cette séparation se fasse sans honte et sans tache pour la femme, qui doit rester libre de chercher ailleurs la responsion qu'elle désire, et sans laquelle son être restera comme une fleur qui se flétrit sur sa tige sans avoir pu s'épanouir.

Sans doute cette séparation n'est pas souhaitable. Mais au-dessus de tous les raisonnements, de tous les préjugés, il y a les droits imprescriptibles de la personne humaine, qui ne saurait être condamnée à rester liée pour toujours au cadavre d'une affection morte, et qui a le droit, au nom de la Charité de reprendre sa liberté.

Tous les autres droits de la femme dérivent de ce droit à l'amour qui est pour elle toute sa vie, et qui est la sauvegarde de sa dignité d'épouse et de mère. Car la maternité est sacrée, et la société doit toute protection à celle qui dans son sein renouvelle l’œuvre merveilleuse de la Formation.

Tant que la femme ne sera pas rétablie dans ses droits, tant que la coégalité de l'actif et du passif ne sera pas pratiquement reconnue, l'évolution de l'Humanité collective sera pour ainsi dire impraticable, car aucune dualité véritable n'est possible sans coégalité, et aucune évolution n'est durable sans dualité.

Le degré d'avancement d'une société dans la voie de l'évolution peut être mesuré par la façon dont la femme est traitée dans cette société.

La sociologie cosmique

Toute conception philosophique de l'homme et de l'Univers doit avoir sa répercussion logique sur l'organisation des sociétés humaines.

La philosophie cosmique ne se déroge pas à ce devoir et voici quelles sont ses vues générales sur quelques points essentiels de ce vaste sujet qui ne peut être qu'effleuré dans ce rapide exposé de la doctrine.

La Morale naturelle


La source de la morale est dans la vie. La vie contient sa propre loi. Tous les êtres ont leur régime normal, expression de la loi profonde de leur nature.

C'est la morale naturelle, dans le sens propre du mot.

Pour la Philosophie cosmique, cette morale se résume dans une seule loi : la loi de Charité dont la forme supérieure est la Justice.

Cette loi est universelle. Elle est la condition même de l'Equilibre cosmique dans lequel seul peut se réaliser le perfectionnement de toutes les formations.

La vie est sacrée, parce que la vie est la manifestation des forces de l'Impensable.

Le Mal n’existe pas : ce qui est appelé ainsi n'est que l'effet du déséquilibre.

La Morale sociale


A côté de cette morale naturelle et éternelle qui est au-dessus de toute discussion, qui s'impose à toutes les formations, parce qu'elle est la loi même de leur évolution, il existe une autre morale, créée par les hommes, pour la défense des intérêts et des besoins de leurs groupements.

C'est la morale sociale, variable suivant les temps et suivant les hommes.

Laquelle suivre ?


La morale naturelle d'abord. Mais il faut aussi se conformer aux lois de son pays. C'est un devoir strict pour tous les membres d'une collectivité, et c'est la juste rançon des avantages que leur procure leur association à cette collectivité.

Ces lois d'ailleurs, dans un pays déjà en voie d'évolution comme la France, et qui commence à s'affranchir des entraves de la superstition et de l'ignorance, sont pour la plupart conformes à la loi de Charité. Mais il y a encore beaucoup à faire même si on a cinquante ans d’avance sur d’autres pays tels que la Suisse, et un siècle d’avance sur les pays d’Europe de l’Est.

C’est dans tous les cas par la diffusion de la Lumière et non par la violence que se réalise le progrès.

L'Éducation de l'Enfant


C'est là un des plus graves problèmes de toute organisation sociale. Car c'est dans l'enfant que l'on forme l'esprit des générations futures, c'est sur la terre vierge de son cerveau que l'on imprimera à jamais les vérités les plus salutaires ou les erreurs les plus déprimantes.

Tous les enfants naissent sans tache, il faut d'abord le dire bien haut, quelle que soit l'étiquette dont les affublent les préjugés religieux ou sociaux.

Tout enfant a droit à l'éducation intégrale, c'est-à-dire au développement naturel de ses facultés individuelles, de manière à pouvoir prendre sa propre place et remplir son rôle particulier dans l'Humanité collective.

Cette éducation ne doit pas consister d'ailleurs en un gavage artificiel de son cerveau qui ne serait plus alors qu'un miroir reflétant la pensée des autres. Elle doit viser à la libre expansion de sa personnalité et de ses facultés.

Cette éducation ne doit pas être donnée en proportion du rang et de la fortune des parents, mais en proportion seulement des aptitudes intellectuelles de l'enfant.

A la base de ce système se dresse donc une éducation primaire, égale pour tout le monde. Puis, par une sélection rationnelle, les mieux doués sont conduits de degré en degré jusqu'aux sommets des connaissances humaines, de façon à obtenir une élite intellectuelle, véritablement formée par les dons innés et par le seul mérite.

Tout autre système d'éducation repose sur une conception fausse de l’évolution humaine et ne donne que des résultats incomplets quand ils ne sont pas dangereux. Voici qui devrait donner à réfléchir à Marine Le Pen qui propose de supprimer la gratuité de l’école pour les enfants d’immigrés.

L'Ordre hiérarchique


Dès que la Substance passive s'éveille à l'activité sous l'action des forces manifestées de l'Impensable, elle se classifie en ordre, et il s'établit aussitôt une hiérarchie dans ses densités.

La hiérarchie est donc une loi naturelle qui préside à la formation de tout groupement.

L'ordre est le groupement par affinité et en hiérarchie.

Chaque degré ne pouvant communiquer utilement qu'avec les degrés Immédiatement voisins, ce classement permet seul l'utilisation intégrale des forces manifestées.

Mais cette hiérarchie ne saurait être basée ni sur la richesse, ni sur la naissance. Elle ne peut être basée que sur l’intelligence parce que l'Intelligence, c'est la lumière qui illumine, qui forme, qui évolue. Il n'y a qu'une royauté, qu’une aristocratie, celle de l'Intelligence.

L'Idéal social


Toute société a un but, marche vers un idéal. Quel est l'idéal de la Sociologie cosmique ?

Il tient dans ces quelques mots :
Evolution de l'Humanité collective, pour qu'elle puisse manifester l'Unité Divine dont elle est le vêtement et le sanctuaire.  

L'unique but de la philosophie cosmique est l'amélioration du triste état actuel de l'Humanité, et la manifestation par l'homme de la Divinité qu'il porte en lui.

Elle veut tirer l'homme collectif non évolué de l'état grossier dans lequel il végète, pour l'élever, le spiritualiser et surtout l’instruire à penser par lui-même, l'amener à utiliser ses facultés intellectuelles, en lui faisant comprendre sa propre responsabilité et le rôle qui lui est assigné dans le Cosmos.

Elle veut enfin préparer la Restitution, qui rendra à l’Homme sa puissance, ses droits et sa domination sur l'état physique, dont il est le souverain légitime et l'Evoluteur prééminent.

... Tout un programme !



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