Psychanalyse du diable

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Le Diable entendu en tant que personnification du Mal se meurt lentement : il est devenu un mythe littéraire, une métaphore prométhéenne. En conséquence, les milieux tant savants que religieux s’interrogent sur les cas de possession diabolique et sur les outils potentiellement mobilisables pour aider ces personnes souffrantes.

Des maladies mentales qui n'ont rien à voir avec le diable

Alors que certains auteurs mystiques avaient déjà esquissé une intériorisation psychologique du Mal, il faut attendre le XIXe siècle pour voir un changement frappant de paradigme. Certains scientifiques avancent des théories nouvelles : les possessions ne sont pas l’œuvre d’un démon contrôlant et terrorisant sa victime, mais plutôt une pathologie psychologique individuelle trouvant son explication dans un phénomène de trouble de la personnalité (schizophrénie, épilepsie, hystérie, paranoïa). La personne qui se dit « possédée » est souvent victime d’un trouble psychologique maladif.


Dans le même temps, une redéfinition de la fonction de prêtre exorciste voit le jour. Ces professionnels de l’exorcisme, confrontés dans la majorité des cas à des personnes atteintes de troubles mentaux, sont amenés à délaisser les pratiques religieuses d’exorcisme pour travailler en collaboration avec des psychologues et psychiatres afin d’essayer d’apporter des solutions médicales à ces nombreuses pathologies.


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