L’embarras religieux

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Face à cette transition d’une approche personnelle du Mal à une analyse métaphorique voire psychanalytique, les Églises chrétiennes, principalement (car elles ont poussé au plus loin la personnification du Mal), semblent plongées dans un embarras compréhensible qui les conduit à des discours parfois contradictoires.

Fondamentalistes contre théologiens

C’est ainsi que, sous la bannière de la chrétienté, se côtoient des fondamentalistes persuadés de l’omniprésence du Diable dans nos sociétés (ils le voient agir partout : médias de masse, idéologies politiques totalisantes, pornographie, pédophilie, questions de société – l’homosexualité, la contraception, l’avortement), et des théologiens théorisant son inexistence, ou, du moins, une mauvaise interprétation des Écritures saintes.


Dans ce débat théologique animé, les représentants catholiques ont opté pour la voie tracée par le concile de Latran IV en 1215 : « Derrière le choix de nos premiers parents, il y a une voix séductrice, opposée à Dieu, qui, par envie, les fait tomber dans la mort. L'Écriture et la tradition de l’Église voient en cet être un ange déchu, appelé Satan ou diable. L'Église enseigne qu’il a été d’abord un ange bon, fait par Dieu. “Le diable et les autres démons ont certes été créés par Dieu naturellement bons, mais c’est eux qui se sont rendus mauvais” ».

Le diable a choisi le Mal

Le catéchisme catholique postule donc l’existence réelle du Diable, mais l’innocence et la bonté de Dieu : c’est le Diable lui-même qui aurait choisi le Mal.

La question reste ouverte : qui est réellement le diable ?

Source : http://www.derives-sectes.gouv.fr/publications-de-la-miviludes/guides?page=1




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