Pour d'autres il incarne le mal
Pour d’autres, au contraire, Satan n’existe pas mais symbolise la noirceur de l’homme, ses défauts et ses vices : il est le Prométhée enchaîné et dévoré par les remords, métaphore de l’esclavage humain au Mal et à la douleur. D’autres écrivains romantiques recourent au Satan mythique dans le but de s’interroger sur le Mal, sa nécessité, sa place dans le monde et son essence humaine.Pourtant, au-delà de ces divergences, le courant romantique offre unanimement au Diable ce que Georges Minois appelle une « réhabilitation » ou un « acquittement » : Satan, en devenant un symbole et un mythe, se voit offrir une rédemption littéraire. Il n’est plus un personnage inspirant uniquement de la crainte et du mépris : désormais, il fascine.
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