La magie au temps de Charlemagne

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Nos chroniqueurs présentent beaucoup de traits de ce genre. Le nom de sorcier ou de magicien était la plus grande injure du temps de Frédégonde. Charlemagne prononça une sentence contre une aurore boréale, parce que les théologiens et les savants d'alors débitaient que c'était une horde de sorciers envoyés sur des nuages, par le duc de Bénévent, pour ensorceler la France.

Les sorciers se multiplièrent tellement dans les 14e, 15e et 16e siècles, qu'on les brûla par milliers dans toute l'Europe. Mais les bûchers firent l'effet des persécutions, et la sorcellerie ne s'éteignît qu'avec les flammes qu'on entretenait pour la détruire. Cependant on vit encore des sorciers, et un grand nombre de charlatans, sur la fin du règne de Louis XIV. L'arme du ridicule les attaqua victorieusement ; les terreurs infernales devinrent des chimères ; et, s'il se trouve encore aujourd'hui une multitude de petits esprits qui croient aux sorciers et aux revenants, ce sont de ces gens qui ne doutent de rien, qui regardent les mensonges des anciens comme des choses très respectables, les contes de fées comme des aventures possibles ; et qui frissonnent en lisant des histoires de spectres et des contes noirs.


Et si finalement c'était eux qui avaient raison... et que les fées et les spectres existent bien... ?



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