Une semaine après les attentats du 11 septembre 2001, plusieurs personnalités et médias ont reçu des lettres anonymes qui étaient piégées. Les enveloppes contenaient une mystérieuse poudre blanche qui n'était autre que de l'anthrax, qu'on appelle aussi « maladie du charbon ». L'anthrax est un ensemble de furoncles qui se regroupent entre eux pour se transformer en ulcère cutané dont le centre devient noir après un ou deux jours. Cette maladie infectieuse causée par la bactérie Bacillus anthracis touche aussi bien l’animal que l’homme. Elle ne peut pas être transmise d'homme à homme mais il existe trois formes de contamination : par voie cutanée, par ingestion et par voie pulmonaire. Dans le cas des enveloppes piégées, c’est ce dernier mode de contamination qui est utilisé : la victime inhale le bacille du charbon en suspension dans l'air au moment où elle ouvre l'enveloppe. Les symptômes de la maladie sont les suivants dans le cas d'une transmission par voie pulmonaire :
troubles respiratoires,
toux,
maux de tête,
douleurs musculaires
S'ils ne sont pas traités rapidement par des antibiotiques, les symptômes s'aggravent et évoluent vers un choc septique pouvant entrainer la mort.
Une simple lettre anonyme peut donc contenir du poison, le papier en être imbibé, mais aussi véhiculer un dangereux sort de magie noire qui ensorcèlera la victime au moment où elle lit le message. C'est exactement le même principe qu'un e-mail contenant un virus qui infecte votre ordinateur au moment où vous ouvrez le message ou si vous cliquez sur la pièce jointe.
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