La première tentative pour expliquer scientifiquement les causes de l'ignis fatuus a été faite par le physicien italien
Alessandro Volta en 1776 lorsqu'il a découvert le méthane. Il propose que les
phénomènes électriques naturels (tel que la foudre) interagissant avec les gaz des marais puissent être à l'origine de l'ignis fatuus. Ceci a été soutenu par le polymathématicien britannique
Joseph Priestley dans sa série de travaux
Expériences et Observations sur Différents Types d'Air (1772-1790); et par le physicien français
Pierre Bertholon de Saint-Lazare dans
De l'électricité des météores (1787).
Les premières critiques concernant l'hypothèse du gaz des marais l'ont souvent rejetée pour divers motifs, notamment l'absence de chaleur spontanée, l'absence de chaleur dans certains ignis fatuus, le comportement étrange de l'ignis fatuus à son approche et les différences sortes de feux follets. C’est aussi étonnant qu’on les observe souvent au dessus des cimetières alors que ce ne sont pas des marécages.