Quel est le véritable mobile des crimes ?

Attentat gaz sarin Tokyo 1995
Inspirée du bouddhisme tibétain et connue pour son mysticisme, la secte Aum a organisé, le 20 mars 1995, une série d’attentats simultanés au gaz sarin dans cinq trains sur trois lignes du métro de Tokyo convergeant vers le cœur administratif de la capitale, faisant 13 morts et plus de 6 300 blessés qui, pour la plupart, en gardent encore des séquelles physiques ou psychiques.


Nul ne comprit tout de suite ce qui se passait, à cette heure matinale, en pleine période de pointe, alors que de nombreux passagers sortaient en suffoquant et ne voyant plus rien des diverses bouches de métro.

Attentat Tokyo gaz sarin
Au fil des enquêtes, les autorités ont découvert que l’organisation était également responsable d’un autre attentat au gaz sarin, perpétré en 1994 dans le centre de l’archipel, qui avait fait 7 morts. On a aussi appris qu’en 1989 le groupe avait assassiné 3 membres de la famille de Tsutsumi Sakamoto, un avocat ayant défendu des victimes d’Aum.

Le tribunal a proclamé que l’attaque au gaz sarin avait été perpétrée pour éviter l’investigation obligatoire que la police devait effectuer dans les locaux de la secte. Ce qui appuyait cette thèse, c’était la déposition de Yoshihiro Inoue, l’un des fidèles de Shoko Asahara, qui a également été condamné à mort. Dans une limousine, Inoue avait donné l’ordre à ses sbires de procéder à cet attentat pour éviter la descente de la police dans les locaux de Aum. Mais, lors des audiences qui ont suivi, Inoue est revenu sur sa déposition. Il a également fait parvenir un courrier de rétractation à la chaîne NHK, dans lequel il écrit :

En réalité, nous avions conclu dans la limousine qu’une investigation serait difficile à éviter, et ce même si on utilisait le gaz sarin. 

Le mobile a donc totalement disparu. On ne saura jamais quel était le mobile de cet attentat meurtrier commis par la secte.
 

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