Le patient, lorsqu'il est confronté pour la première fois au problème de sa maladie maligne, semble le négliger et être extraordinairement gai… Du jour au lendemain, son comportement change et il se transforme physiquement et mentalement. Il se tourne littéralement vers le mur et reste inerte dans son lit… Il ne semble pas terrifié mais… fait preuve d'une indifférence fade. Un mois après le début du syndrome, le patient sera presque certainement mort. Si une nécropsie est pratiquée… il semblera souvent que la cause du décès ne soit pas suffisamment expliquée.
Ces cas ont été qualifiés de « mort volontaire » ou de « complexe d'abandon » dans la littérature. Qu'ils se produisent dans le contexte d'une culture tribale avec ses anciens rituels vaudou ou dans le contexte de la société occidentale contemporaine, ils constituent des épitomes fascinants du pouvoir de l'esprit et échappent encore à des modèles explicatifs scientifiques suffisants.
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