Traquer les exoplanètes

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Le travail de Kepler est de répondre à la question suivante : quelle est la fréquence des autres terres ? Pour mener à bien sa mission, Kepler utilise une méthode particulière dite du transit. Pour cela, le télescope mesure les variations de luminosité d'une étoile. Pour ce faire, Kepler regarde une partie du ciel pendant trois ans et demi. Imaginez, par exemple, garder les yeux ouverts et regarder fixement une partie du ciel. Lorsque la luminosité baisse – même très légèrement – c'est généralement qu'un objet céleste en occulte une partie. On peut comparer cela à une situation que l'on connait bien sur Terre : une éclipse de Soleil avec la Lune. Mais bien sur ce n'est pas comparable à une éclipse totale car la Lune est proche de nous et peut donc recouvrir complètement le soleil. Lorsqu'une planète tourne autour d'une étoile, lorsque la planète se place devant elle, la lumière de l'étoile diminue légèrement car elle est bloquée par la planète. Et alors, Kepler recherche cette atténuation de luminosité dans les étoiles. C'est comme ça que nous sommes capables de détecter ces planètes.


 
L'Express se souvient du lancement du téléscope Kepler le 6 mars 2009.

Dès 2010, le télescope Kepler a confirmé l'existence de cinq planètes en dehors de notre propre système solaire. Mais ce n'est qu'après les trois ans et demi que le rythme s'est accéléré avec une explosion du nombre de détections en 2014 : près de 1 000 exoplanètes sont alors identifiées. En 2016, c'est 1284 nouvelles exoplanètes qui sont détectées par le télescope Kepler.


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