Le mystère plane toujours

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Cependant, les données historiques ne sont pas moins mystérieuses que celles racontées par l’alchimiste français; de Fulcanelli on ne connaît ni la date de naissance ni son vrai nom. De même, l'imprimeur des « demeures philosophales » a déclaré ne jamais l'avoir rencontré et n'avoir échangé avec lui que des lettres; les seules informations le concernant peuvent être déduites de ses écrits et se rapportent à une sorte d'illumination que le mystérieux Fulcanelli aurait eue et qui ouvrirait son esprit à des connaissances qui dépassent toutes les imaginations.


Son seul témoignage est ses deux ouvrages mentionnés ci-dessus, publiés respectivement en 1926 et en 1930, mais réédités à plusieurs reprises jusqu'à nos jours; la lecture de ces œuvres est parfois difficile et donne clairement l'impression que Fulcanelli était beaucoup plus que ce qui est dit et en savait plus qu'il n'osait écrire.

Le livre Les Demeures philosophales évoque également le langage codé des alchimistes et hermétistes, appelé la langue des oiseaux. Il s'intéresse tout particulièrement à la cathédrale de Paris et à la cathédrale d'Amiens qui présenteraient des gravures de symboles alchimiques. Il se penche aussi sur l'Hôtel Lallemant à Bourges. Cette ville, on le sait, fut à une époque la capitale des alchimistes.

Les ouvrages ont été republiés aux Éditions des Champs-Élysées en 1957 et 1960, puis en 1964 et 1965 chez Jean-Jacques Pauvert. Mais il y aurait un troisième livre qui n'aurait jamais été publié. Ce livre est consacré à un célèbre tableau de Juan de Valdés Leal (1622-1690), le Finis gloriae mundi peint en 1672.


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