Les membres des cultes ne formaient pas de communautés. Bien sûr, un adepte du culte isiaque en voyage allait trouver le temple et les fidèles qui lui étaient proches. Mais en général, l'entraide mutuelle se limitait à l'aide à la sépulture pour le dévot. Il n'y avait pas de sectarisation communautaire comme on peut en voir aujourd'hui dans nos banlieues. Suivre un culte n'impliquait pas un mode de vie particulier et on pouvait changer facilement de culte en adoptant les cultes les plus en vogue du moment. C'était un peu une façon d'être « branché » comme les jeunes écoutent aujourd'hui un style de musique à la mode ou sont fan d'un chanteur à succès.
Ce qui unissait ces cultes était la promesse d'un salut dans l'au-delà. Les dévots cherchaient un approfondissement personnel avec une divinité grâce à l'expérience rituelle et un certain apaisement qui n'est pas toujours permis dans les rapports entretenus avec les dieux « officiels », plus froids et parfois incompréhensibles et manquant d'empathie.
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