Moïse Maïmonide, le grand philosophe juif du XIIe siècle, décrivait les tables de la loi
écrites par le doigt de Dieu, comme divisant toutes les productions en deux ordres généraux : les produits de la nature et des produits de l'art. Dieu agit à travers la nature et l'homme à travers l'art. Il affirme dans son
Guide des égarés que la Parole du Seigneur est la main, c'est-à-dire le principe actif par lequel la volonté du Créateur est tracée sur la face de sa création. Les Tannaïm, ou initiés de l'École du Mystère juive, avaient une compréhension complète de l'importance des Dix Commandements. Ces lois sont
ésotériques, liées aux dix degrés de la contemplation constituant le
chemin de l'extase qui serpente vers le haut parmi les quatre mondes et se termine dans la splendeur de
Ain-Soph.