L’œuvre de Dieu... ou pas
Tel n'avait pas été cependant l’enseignement des anciens : Aëtius, Alexandre de Tralle, Eoelius-Aurelius, Gallien, Aristote, avaient tous averti leurs successeurs qu'il se trouve souvent dans les maladies connues alors sous le nom d’ « affections sacrées », telles que l'éphialte, l'épilepsie, l'hystérie, l'hypocondrie, les affections spasmodiques, particulièrement celles qui sont périodiques, et en général les maladies mentales, un caractère divin qu'il faut soigneusement observer, parce qu'il n'est pas au pouvoir du médecin d'y apporter remède. Ils avaient même indiqué des moyens curatifs purement moraux ou religieux, pour ceux des malades qu'ils appelaient lunatiques, nympholeptiques et touchés des dieux, parce que, n'ayant aucune idée de l'action satanique, et ne pouvant s'empêcher d'y reconnaître une puissance extra-naturelle, ils la croyaient divine.Lire la suite ...