Dans la tradition musulmane, les chiffres et les nombres tiennent un rôle privilégié. Un véritable système de numérologie s'est développé aux côtés de la magie traditionnelle et de la magie talismanique.
Tous les plus grands magiciens arabes utilisent les nombres et leur signification dans la recherche de l'élévation et de la divination.
Tous les plus grands magiciens arabes utilisent les nombres et leur signification dans la recherche de l'élévation et de la divination.
Tableaux de correspondance
C'est ainsi que le wafq (ou encore « wafq al-a'dad ») est un tableau de correspondances entre les 99 noms de Dieu et les nombres qui leurs sont associés. Il représente une disposition harmonieuse des nombres.
Les chiffres se retrouvent également dans la magie astrale avec le nombre 7 qui occupe une place primordiale. Il représente à la fois le nombre de jours de la semaine mais surtout le nombre de planètes. Al Bunî associe les lettres aux différentes sphères célestes.
Mercure : chiffre 8
Vénus : chiffre 7
Le Soleil : chiffre 6
Mars : chiffre 5
Jupiter : chiffre 4
Saturne : chiffre 3
La Terre
La Terre n'est pas comprise dans les 7 planètes car elle est alors considérée comme le centre de l'Univers.
Ces nombres servent à la réalisation des carrés magiques planétaires. Par exemple, pour le carré magique correspondant à Jupiter, ce sera un carré de 4 x 4 représenté comme ceci :
Un Carré Planétaire doit être réalisé uniquement au moment où la planète correspondante est en position favorable. Il doit être tracé sur la matière (ou le métal) correspondant à la planète en question. Sinon, il perdra de son pouvoir, et pourra même avoir des conséquences aléatoires, voire contraires aux effets recherchés !
Les nombres renvoient également aux djinns et sont associés à toutes sortes de choses, des parfums, des couleurs, des émotions, des objets. C'est ce qu'on retrouve dans le système des correspondances de la Kabbale.
Avicenne (Ibn Sina) ne fut pas le dernier à s'intéresser à la théorie des chiffres et proposera plusieurs principes de musicologie basés sur les nombres et leur signification.
Les arabes étaient réputés pour leurs talents d'astronomes. Mais toute étude d'astronomie commençait immanquablement par l'étude des nombres et de leur mysticisme. Cette théorie des nombres se rapprochait beaucoup plus de la magie que des mathématiques.
Les chiffres se retrouvent également dans la magie astrale avec le nombre 7 qui occupe une place primordiale. Il représente à la fois le nombre de jours de la semaine mais surtout le nombre de planètes. Al Bunî associe les lettres aux différentes sphères célestes.
Liste des planètes connues à l'époque et leur nombre associé :
La Lune : chiffre 9Mercure : chiffre 8
Vénus : chiffre 7
Le Soleil : chiffre 6
Mars : chiffre 5
Jupiter : chiffre 4
Saturne : chiffre 3
La Terre
La Terre n'est pas comprise dans les 7 planètes car elle est alors considérée comme le centre de l'Univers.
Ces nombres servent à la réalisation des carrés magiques planétaires. Par exemple, pour le carré magique correspondant à Jupiter, ce sera un carré de 4 x 4 représenté comme ceci :
1 | 15 | 14 | 4 |
12 | 6 | 7 | 9 |
8 | 10 | 11 | 5 |
13 | 3 | 2 | 16 |
Un Carré Planétaire doit être réalisé uniquement au moment où la planète correspondante est en position favorable. Il doit être tracé sur la matière (ou le métal) correspondant à la planète en question. Sinon, il perdra de son pouvoir, et pourra même avoir des conséquences aléatoires, voire contraires aux effets recherchés !
Les nombres renvoient également aux djinns et sont associés à toutes sortes de choses, des parfums, des couleurs, des émotions, des objets. C'est ce qu'on retrouve dans le système des correspondances de la Kabbale.
Avicenne (Ibn Sina) ne fut pas le dernier à s'intéresser à la théorie des chiffres et proposera plusieurs principes de musicologie basés sur les nombres et leur signification.
Les arabes étaient réputés pour leurs talents d'astronomes. Mais toute étude d'astronomie commençait immanquablement par l'étude des nombres et de leur mysticisme. Cette théorie des nombres se rapprochait beaucoup plus de la magie que des mathématiques.
La numérologie arabe
Dans la science mystique musulmane, les nombres sont les pendants des lettres. Ces dernières possèdent des valeurs associées à un nombre qui en donne une interprétation. On peut ramener ces valeurs au niveau d'un mot ou même d'un groupe de mots par les principes de numérologie.
La signification des nombres est l'aboutissement d'un calcul. Par exemple, 50 est constitué par 5 x 10. Dans ce calcul, 10 a une signification qui lui est propre et 5 a une autre signification.
Le chiffre 1 n'est pas considéré comme un nombre car il n'est pas dénombrable. La numérologie arabe commence donc au chiffre 2 et il existe 9 chiffres avec une interprétation propre, comme dans la numérologie classique, mais qui vont de 2 à 10. A noter que la numérologie hébraïque comporte 11 chiffres, ce qui correspond à exactement la moitié du nombre de lettres de l'alphabet hébreu. Les nombres 11 et 22 sont considérés comme étant des « maîtres-nombres » qui possèdent des qualités supérieures aux chiffres auxquels ils sont associés après réduction (2 et 4).
Dans la numérologie arabe un même terme peut s'exprimer de cinq façons différentes :
- par addition des valeurs des consonnes qui composent le mot,
- par multiplication des valeurs des nombres,
- par addition des valeurs des nombres, sans tenir compte des dizaines
- par multiplication des valeurs minorées (ne tenant pas compte des dizaines)
- par correspondance des valeurs minorées de consonnes pour la transcription chiffrée d'un mot.
Lorsque plusieurs mots entrent en jeu cela devient très complexe car il est possible de mélanger les différentes méthodes entre-elles.
Dans son ouvrage « Les ouvertures de La Mekke », Ibn Arabî, connu également sous le nom de Sheikh al Akbar, développa la théorie des nombres et des lettres. Cet auteur qui est considéré par les historiens comme l'un des mystiques musulmans les plus illustres a écrit pas moins de 850 ouvrages dont plusieurs traitent de la science numérologique arabe.
Cette dernière utilise les 4 opérations primaires :
l'addition,
la soustraction,
la multiplication,
la division.
Il est ainsi possible de prédire un évènement ou de calculer la personnalité de quelqu'un en utilisant les nombres et différentes opérations de base effectuées avec ceux-ci.
La numérologie dans l'Islam permet de résoudre des problèmes concrets de la vie quotidienne, tels que soigner des maladies ou gérer une entreprise et même des affaires d’État. Les rois ont très souvent fait appel à des numérologues pour la conduite des affaires de leur royaume.
La signification des nombres est l'aboutissement d'un calcul. Par exemple, 50 est constitué par 5 x 10. Dans ce calcul, 10 a une signification qui lui est propre et 5 a une autre signification.
Le chiffre 1 n'est pas considéré comme un nombre car il n'est pas dénombrable. La numérologie arabe commence donc au chiffre 2 et il existe 9 chiffres avec une interprétation propre, comme dans la numérologie classique, mais qui vont de 2 à 10. A noter que la numérologie hébraïque comporte 11 chiffres, ce qui correspond à exactement la moitié du nombre de lettres de l'alphabet hébreu. Les nombres 11 et 22 sont considérés comme étant des « maîtres-nombres » qui possèdent des qualités supérieures aux chiffres auxquels ils sont associés après réduction (2 et 4).
Dans la numérologie arabe un même terme peut s'exprimer de cinq façons différentes :
- par addition des valeurs des consonnes qui composent le mot,
- par multiplication des valeurs des nombres,
- par addition des valeurs des nombres, sans tenir compte des dizaines
- par multiplication des valeurs minorées (ne tenant pas compte des dizaines)
- par correspondance des valeurs minorées de consonnes pour la transcription chiffrée d'un mot.
Lorsque plusieurs mots entrent en jeu cela devient très complexe car il est possible de mélanger les différentes méthodes entre-elles.
Dans son ouvrage « Les ouvertures de La Mekke », Ibn Arabî, connu également sous le nom de Sheikh al Akbar, développa la théorie des nombres et des lettres. Cet auteur qui est considéré par les historiens comme l'un des mystiques musulmans les plus illustres a écrit pas moins de 850 ouvrages dont plusieurs traitent de la science numérologique arabe.
Cette dernière utilise les 4 opérations primaires :
l'addition,
la soustraction,
la multiplication,
la division.
Il est ainsi possible de prédire un évènement ou de calculer la personnalité de quelqu'un en utilisant les nombres et différentes opérations de base effectuées avec ceux-ci.
La numérologie dans l'Islam permet de résoudre des problèmes concrets de la vie quotidienne, tels que soigner des maladies ou gérer une entreprise et même des affaires d’État. Les rois ont très souvent fait appel à des numérologues pour la conduite des affaires de leur royaume.
Pour en apprendre plus sur la pratique de la numérologie nous vous conseillons de lire notre grand dossier sur la numérologie qui comprend également une analyse gratuite.