Les conciles de l’Eglise

Image de Les conciles de l’Eglise

Le concile d'Ancyre

La plus ancienne de ses décisions est celle du concile d'Ancyre, tenu vers l'an 314 :

Que les évêques et les prêtres, dit la sainte assemblée, emploient tous les moyens pour faire comprendre au peuple, que ces méprisables femmes qui se vantent de chevaucher certaines nuits sur des bêtes extraordinaires, et d'être emportées de la sorte à travers l'espace à des danses et à des divertissements auxquels président Hérodiade ou Diane, la déesse des païens, ne sont ainsi ravies qu'en esprit, et non en réalité ; que ce sont des extravagances d'une imagination en délire, et non des faits ; des illusions démoniaques, et non des œuvres divines.


Un chrétien qui oserait professer ou croire que Satan, prenant la place du Dieu créateur, a le pouvoir de changer en bien ou en mal les formes d'une créature, de la faire passer d'une espèce à une autre ou d'une apparence à une autre, serait pire qu'un infidèle ou un païen.
 

Le concile de Tours

Le III° concile de Tours, en 813, tout en proscrivant sévèrement les pratiques de la magie, recommande pareillement aux pasteurs des âmes d'avertir les fidèles que les enchantements, les ligatures et les autres secrets de la magie ne peuvent produire d'eux-mêmes aucuns effets sur la santé des hommes ou des animaux.

Le concile de Rome

Cinq siècles plus tard, saint Bernard devait faire condamner Abeilard au concile de Rome, pour avoir soutenu que les charmes et les ligatures contraignent le démon à opérer ce qui lui est demandé. C'était la dix-huitième erreur reprochée à l'auteur du Oui et Non.

Tous les conciles tenus aux quinzième et seizième siècles prirent un soin particulier de combattre les pratiques de la magie, trop répandues alors, de montrer aux fidèles le crime de cette sorte de culte rendu à Satan, l'inanité des moyens employés pour le tenter lui-même ou le contraindre, et la nullité nécessaire des résultats.


Lire la suite ...   

Partager sur facebook