L’histoire du Candomblé

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Le Candomblé Ketu a commencé à Salvador de Bahia. Selon les légendes racontées par les anciens, quelques princesses qui venaient d'Oyo et Ketu en tant qu’esclaves ont fondé une cour dans une plantation de canne à sucre. Elles avaient amené avec elles diverses coutumes religieuses, notamment la transe magique et le système de divination pour communiquer avec leurs ancêtres et les esprits, le sacrifice rituel des animaux, les tambours sacrés et la danse. Plus tard, ils se retrouvèrent dans un endroit appelé Barroquinha, où ils ont fondé une communauté de Jeje-nago sur le prétexte de la construction et de l'entretien de la chapelle de la Confrérie de Notre-Dame de Barroquinha, actuelle église Notre-Dame de Barroquinha qui, selon la historiens, compte effectivement environ trois siècles d'existence.


Dans le Brésil colonial puis, quand le pays est devenu indépendant, des fraternités proliféraient parmi les esclaves. Alors que maintenant les femmes y tiennent un rôle important, au début, il n’y avait presque pas de femmes, c’était des confréries d’hommes. Les veuves qui avaient besoin d’une prestation pour la mort de leur mari ou qui avaient besoin d’une bourse de travail avaient besoin de trouver une église qui soit approuvée par les autorités ecclésiastique. Ces pratiques de sorcellerie furent acceptées par les autorités catholiques car les esclaves masquaient leur culte sous couvert de la religion chrétienne et vénéraient leurs divinités en faisant croire qu’ils vénéraient les Saints catholiques.

Beaucoup ont réussi à construire leur propre Église comme Igreja do Rosário de Barroquinha, ou l’église de la Bonne Mort, avec laquelle les frères entretenaient un contact étroit. Ca devint le début de la dévotion du peuple au Candomblé. L'Ordre de Notre-Dame de la Bonne Mort était dédié aux femmes alors que pour les hommes il y avait l'Ordre de Notre Seigneur du Martyre. La religion a grandi et s’est popularisée parmi les esclaves parce qu'elle était un moyen pour les Yoruba de maintenir leur culture et leur indépendance. On compte à présente pas moins de 2 230 maisons (terreiros, en portugais) dans la seule ville de Salvador de Bahia.

Le fait est que personne ne connaît vraiment la date exacte de la création de l'Ordre de Notre-Dame de la Bonne Mort. La dévotion aurait commencé en 1820 et l'église de Barroquinha aurait été Jeje. D’autres disent que les pionniers étaient des Ketu. Il semble en réalité que la fraternité soit composée d’esclaves africains d'origine ethnique variée dans ses premières années. Ces confréries étaient les lieux où l’on rencontrait des prêtres africains déjà libérés (alforriadas) de diverses nations.

Le Candomblé Ketu s’est concentré à Salvador de Bahia. Après le transfert de Barroquinha de Candomblé à l'ancien moulin, il a été rebaptisé Ilê Axé Iyá Nassô mieux connu sous le nom de la Maison Blanche des Engenho Velho. Ce fut la première maison de la nation Ketu au Brésil où ils ont quitté les Iyalorixás qui ont fondé l'Ilê Axé Opô Afonjá et Ilê Iya Omin Ax Iyamassé, la Maison de Gantois.


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