
Roi Ninurta, fils dont la force rejoint celle de son père, héros dont la puissance couvre les montagnes comme un orage du sud, arc-en-ciel, flamboyant comme la foudre, porteur de la barbe princière, dragon qui s'allume lui-même, lion fort grondant après les serpents, ouragan hurlant, Roi Ninurta qu'Enlil a exalté au-dessus de lui.
Héros, grand filet de combat jeté au-dessus de l'ennemi dans la bataille ; Ninurta dont la splendeur de son ombre s'étendant sur la Terre, libérant la fureur sur les terres rebelles, accablant leurs assemblées. Ninurta, roi, fils qui a forcé loin l'hommage de son père. Siégeant sur son auguste trône d'où il diffusait une aura surnaturelle, et présidant heureux et à son aise la fête célébrée en son honneur, rivalisant avec An et Enlil en buvant sa suffisance, tandis que Bau parlait en sa faveur dans une prière pour le roi, et lui, Ninurta, le fils d'Enlil, rendait ses décisions.
Naissance du guerrier Asag
A ce moment, Šar-ur, la massue de bataille du seigneur, une arme magique, a regardé vers les montagnes, et le Šar-ur a crié à haute voix à son maître :
Seigneur de haut rang, le premier, qui préside au-dessus de tous les seigneurs, Ninurta, dont les ordres sont inaltérables, dont les décisions sont loyalement exécutées, mon maître !
Alors que Ninurta se retourne vers lui, le Šar-ur continue son récit :
Le ciel a copulé avec la terre verdoyante, Ninurta : elle lui a donné naissance d'un guerrier qui ne craint rien, Asag le monstre de pierre. Asag, un enfant qui a sucé la puissance du lait maternel sans jamais rester avec une nourrice, un enfant nourricier, Ô mon maître, un enfant vif ne connaissant aucun père pour l'éduquer, un meurtrier des montagnes, un jeune dont le visage ne connait aucune honte, effronté du regard, un mâle arrogant, qui est efficace et se réjouit de sa stature.
Mon héros, toi qui es comme un taureau, je vais me tenir à vos côtés. Mon maître, qui s’adresse avec sympathie à sa propre ville, qui met en œuvre avec efficacité les vœux de sa mère : il a engendré une progéniture dans les montagnes et répandu ses graines au loin. Ils l'ont unanimement appelé leur roi et comme un grand taureau sauvage, il jette ses cornes parmi eux. Les pierres šu, les pierres saĝkal, la diorite esi, la pierre usium, l'hématite kagina, et les pierres héroïques de Nu, sont ses guerriers et viennent constamment piller les villes.
Il a grandi comme une dent de requin dans les montagnes, il a dépouillé tous les arbres. Devant sa force les dieux de ces villes ont du plier. Mon maître, cette même créature, de son propre chef, s'y est érigé un trône. Ce n'est pas un mensonge. Seigneur Ninurta, il a même prétendu trancher souverainement les affaires du pays, juste comme vous le faites.
Qui peut profiter de la gloire redoutable du terrifiant Asag ? Qui peut contrecarrer la sévérité de ses froncements de sourcils ? Les gens sont terrifiés, avec des marques de crainte, la chair de poule, leurs yeux sont fixés sur lui. Mon maître, les montagnes ont pris leurs butins.
Héros ! Ils ont fait appel à vous, en raison de votre père, fils du seigneur Enlil, en raison de votre force supérieure. Ils regardent vers vous ici, car vous êtes fort, mon maître, ils réclament votre aide, en disant : Ninurta, aucun guerrier ne compte, à part vous ! Ils ont voulu vous avertir au sujet de (...?...)
Héros, ils se sont consultés pour réclamer votre aide. Ninurta, ils sont sûr que vous pourrez utiliser les puissances reçues par vous dans l'Abzu. Son visage est monstrueux, il se déplace continuellement, jour après jour, Asag ajoute des territoires à son domaine. Mais vous allez le forcer dans les chaînes des dieux. Vous, antilope du ciel, devez piétiner les montagnes sous vos sabots, seigneur Ninurta, fils d'Enlil. Qui a pu, jusqu'ici, résister à son assaut ?
Seigneur de haut rang, le premier, qui préside au-dessus de tous les seigneurs, Ninurta, dont les ordres sont inaltérables, dont les décisions sont loyalement exécutées, mon maître !
Alors que Ninurta se retourne vers lui, le Šar-ur continue son récit :
Le ciel a copulé avec la terre verdoyante, Ninurta : elle lui a donné naissance d'un guerrier qui ne craint rien, Asag le monstre de pierre. Asag, un enfant qui a sucé la puissance du lait maternel sans jamais rester avec une nourrice, un enfant nourricier, Ô mon maître, un enfant vif ne connaissant aucun père pour l'éduquer, un meurtrier des montagnes, un jeune dont le visage ne connait aucune honte, effronté du regard, un mâle arrogant, qui est efficace et se réjouit de sa stature.
Mon héros, toi qui es comme un taureau, je vais me tenir à vos côtés. Mon maître, qui s’adresse avec sympathie à sa propre ville, qui met en œuvre avec efficacité les vœux de sa mère : il a engendré une progéniture dans les montagnes et répandu ses graines au loin. Ils l'ont unanimement appelé leur roi et comme un grand taureau sauvage, il jette ses cornes parmi eux. Les pierres šu, les pierres saĝkal, la diorite esi, la pierre usium, l'hématite kagina, et les pierres héroïques de Nu, sont ses guerriers et viennent constamment piller les villes.
Il a grandi comme une dent de requin dans les montagnes, il a dépouillé tous les arbres. Devant sa force les dieux de ces villes ont du plier. Mon maître, cette même créature, de son propre chef, s'y est érigé un trône. Ce n'est pas un mensonge. Seigneur Ninurta, il a même prétendu trancher souverainement les affaires du pays, juste comme vous le faites.
Qui peut profiter de la gloire redoutable du terrifiant Asag ? Qui peut contrecarrer la sévérité de ses froncements de sourcils ? Les gens sont terrifiés, avec des marques de crainte, la chair de poule, leurs yeux sont fixés sur lui. Mon maître, les montagnes ont pris leurs butins.
Héros ! Ils ont fait appel à vous, en raison de votre père, fils du seigneur Enlil, en raison de votre force supérieure. Ils regardent vers vous ici, car vous êtes fort, mon maître, ils réclament votre aide, en disant : Ninurta, aucun guerrier ne compte, à part vous ! Ils ont voulu vous avertir au sujet de (...?...)
Héros, ils se sont consultés pour réclamer votre aide. Ninurta, ils sont sûr que vous pourrez utiliser les puissances reçues par vous dans l'Abzu. Son visage est monstrueux, il se déplace continuellement, jour après jour, Asag ajoute des territoires à son domaine. Mais vous allez le forcer dans les chaînes des dieux. Vous, antilope du ciel, devez piétiner les montagnes sous vos sabots, seigneur Ninurta, fils d'Enlil. Qui a pu, jusqu'ici, résister à son assaut ?
Une armée de pierres
Les assauts d'Asag sont au delà de tout contrôle, son poids est trop lourd. Des rumeurs sur son armée arrivent constamment, avant que jamais ses soldats de pierre ne soient vus. La force de cet être est massive, aucune arme n'a pu le renverser. Ninurta, ni la hache ni la lance toute-puissante ne peuvent pénétrer sa chair, aucun guerrier semblable à ceux qui ont jamais été créés contre vous.
Seigneur, vous qui accédez aux puissances divines, splendeur, bijou des dieux, vous le taureau sauvage ! Mon Ninurta, contemplé avec faveur par Enki, mon Uta-ulu, mon seigneur, fils d'Enlil, que doit-il être fait ?
Le seigneur a crié « Hélas ! » de sorte que le ciel a tremblé, et la terre s'est blottie à ses pieds et a été terrifiée face à sa force. Enlil est devenu confus et est sorti de l'E-kur. Les montagnes ont été dévastées. Ce jour-là, la terre s'est assombrie, les Anunnaki ont tremblé. Le héros a frappé ses cuisses avec ses poings. Les dieux se sont dispersés. Les Anunas (Anunnaki) ont disparu à l'horizon comme des moutons.
Le seigneur se leva, touchant le ciel ; Ninurta est parti combattre, avec un pas décidé il a couvert une lieue, il était comme un orage inquiétant, et est monté sur les huit vents en direction des terres rebelles. Ses bras ont saisi la lance. La massue a grondé contre les montagnes, le gourdin a fait face aux ennemis. Il a placé le vent mauvais et le sirocco sur un poteau (?), il plaça le carquois sur son crochet (?). Un énorme ouragan, irrésistible, est allé, précédant le héros, a soulevé la poussière, a provoqué son dépôt, a nivelé haut et bas, a comblé les trous. Cela a provoqué une pluie de braises et des feux flamboyants. Le feu a consumé les hommes. Il a retourné les grands arbres par leurs troncs, réduisant les forêts au ras du sol, la terre a mis ses mains sur son cœur et a pleuré avec appréhension. Le fleuve Tigre était brouillé, dérangé, écumant, agité. Il s'est dépêché vers le champs de bataille sur le bateau Ma-kar-nunta-eda ; les gens là-bas ne savaient pas vers qui se tourner, ils se sont cogné dans les murs. Les oiseaux ont essayé de soulever leurs têtes pour s'envoler loin, mais leurs ailes se sont traînées par terre. L'orage a tout inondé et rejeté les poissons hors des eaux souterraines, leurs bouches ouvertes à l'air. Il a transformé les animaux de la campagne en bois de chauffage, les rôtissant comme des sauterelles.
Seigneur, vous qui accédez aux puissances divines, splendeur, bijou des dieux, vous le taureau sauvage ! Mon Ninurta, contemplé avec faveur par Enki, mon Uta-ulu, mon seigneur, fils d'Enlil, que doit-il être fait ?
Le seigneur a crié « Hélas ! » de sorte que le ciel a tremblé, et la terre s'est blottie à ses pieds et a été terrifiée face à sa force. Enlil est devenu confus et est sorti de l'E-kur. Les montagnes ont été dévastées. Ce jour-là, la terre s'est assombrie, les Anunnaki ont tremblé. Le héros a frappé ses cuisses avec ses poings. Les dieux se sont dispersés. Les Anunas (Anunnaki) ont disparu à l'horizon comme des moutons.
Le seigneur se leva, touchant le ciel ; Ninurta est parti combattre, avec un pas décidé il a couvert une lieue, il était comme un orage inquiétant, et est monté sur les huit vents en direction des terres rebelles. Ses bras ont saisi la lance. La massue a grondé contre les montagnes, le gourdin a fait face aux ennemis. Il a placé le vent mauvais et le sirocco sur un poteau (?), il plaça le carquois sur son crochet (?). Un énorme ouragan, irrésistible, est allé, précédant le héros, a soulevé la poussière, a provoqué son dépôt, a nivelé haut et bas, a comblé les trous. Cela a provoqué une pluie de braises et des feux flamboyants. Le feu a consumé les hommes. Il a retourné les grands arbres par leurs troncs, réduisant les forêts au ras du sol, la terre a mis ses mains sur son cœur et a pleuré avec appréhension. Le fleuve Tigre était brouillé, dérangé, écumant, agité. Il s'est dépêché vers le champs de bataille sur le bateau Ma-kar-nunta-eda ; les gens là-bas ne savaient pas vers qui se tourner, ils se sont cogné dans les murs. Les oiseaux ont essayé de soulever leurs têtes pour s'envoler loin, mais leurs ailes se sont traînées par terre. L'orage a tout inondé et rejeté les poissons hors des eaux souterraines, leurs bouches ouvertes à l'air. Il a transformé les animaux de la campagne en bois de chauffage, les rôtissant comme des sauterelles.
La traversée des terres rebelles
C'était un déluge qui se levait, ruinant désastreusement les montagnes. Le héros Ninurta a mené la marche à travers les terres rebelles. Il a tué leurs messagers dans les montagnes, il a écrasé leurs villes, il a frappé leurs vachers sur la tête comme des papillons qui voltigent, il a attaché ensemble leurs mains avec de l'herbe de hirin, de sorte qu'ils se sont cogné la tête contre les murs. Les lumières des montagnes ne brillaient plus au loin. Les gens ont eu le souffle coupé ; ces personnes étaient malades, elles se sont étreintes, elles ont maudit la terre, elles ont considéré le jour de naissance d'Asag comme un jour de désastre.
Le seigneur a ravagé les terres des rebelles. Au fur et à mesure qu'il avançait, la colère a rempli son cœur, il s'est soulevé comme un fleuve et a englouti tous les ennemis. Dans son cœur il a rayonné avec son arme à tête de lion, qui volait comme un oiseau, piétinant les montagnes pour lui. Il se leva sur ses ailes pour faire prisonniers les désobéissants, il se retourna à l'horizon du ciel pour découvrir ce qui se passait.
Quelqu'un de loin est venu à sa rencontre, apportant des nouvelles pour l'inlassable, celui qui ne se repose jamais, dont les ailes soutiennent le déluge : le Šar-ur (sa massue) ; elle a rapporté (..?..) pour le seigneur Ninurta. Elle a rapporté des renseignements sur les montagnes, elle a expliqué leurs intentions au seigneur Ninurta. Elle a décrit ce qu'on disait au sujet d'Asag.
Héros, prend garde !
a-t-elle indiqué.
L'arme embrassa celui qu'elle aimait, le Šar-ur s'adressa à seigneur Ninurta :
Le seigneur a ravagé les terres des rebelles. Au fur et à mesure qu'il avançait, la colère a rempli son cœur, il s'est soulevé comme un fleuve et a englouti tous les ennemis. Dans son cœur il a rayonné avec son arme à tête de lion, qui volait comme un oiseau, piétinant les montagnes pour lui. Il se leva sur ses ailes pour faire prisonniers les désobéissants, il se retourna à l'horizon du ciel pour découvrir ce qui se passait.
Quelqu'un de loin est venu à sa rencontre, apportant des nouvelles pour l'inlassable, celui qui ne se repose jamais, dont les ailes soutiennent le déluge : le Šar-ur (sa massue) ; elle a rapporté (..?..) pour le seigneur Ninurta. Elle a rapporté des renseignements sur les montagnes, elle a expliqué leurs intentions au seigneur Ninurta. Elle a décrit ce qu'on disait au sujet d'Asag.
Héros, prend garde !
a-t-elle indiqué.
L'arme embrassa celui qu'elle aimait, le Šar-ur s'adressa à seigneur Ninurta :
Héros, piège (?), filet de bataille, roi Ninurta, gourdin céleste, irrésistible contre l'ennemi, le vigoureux, tempête qui fait rage contre les terres rebelles, vague qui submerge les moissons, roi, vous avez vu les batailles, Ninurta, après avoir réuni l'ennemi dans un filet de bataille, après avoir érigé un grand autel de roseau, seigneur, serpent céleste, purifiez votre pioche et votre massue ! Ninurta, j'énumérerai les noms des guerriers que vous avez déjà massacrés : le Kuli-ana, le dragon, le gypse, le cuivre résistant, le héros Ram sauvage à six têtes, le bateau de Magilum, le seigneur Saman-ana, le taureau-bison, le roi des palmiers, l'oiseau Anzud, le serpent à Sept têtes. Ninurta, vous les avez renversé dans les montagnes.
Mais seigneur, ne vous aventurez pas à nouveau dans une bataille aussi terrible que celle-ci, ne soulevez pas encore votre bras avec vos armes, à la fête des jeunes hommes, à la danse d'Inana ! Seigneur, ne vous lancez pas dans une aussi grande bataille. Ne vous dépêchez pas, posez les pieds sur terre. Ninurta, Asag vous attend dans les montagnes. Héros qui êtes si beau avec sa couronne, fils 1er né que Ninlil a décoré de charmes innombrables, bon seigneur, qu'une princesse porter à un prêtre, un héros qui porte des cornes comme la lune, héros qui a une longue vie comme roi de la terre, qui ouvre le ciel par sa grande force, une inondation qui engloutit tout, Ninurta, seigneur effrayant, dépêchez-vous vers les montagnes, héros fier mais sans compagnon, car cette fois vous n'égalerez pas Asag ! Ninurta, n'incitez pas vos jeunes hommes à entrer dans les montagnes.
Ninurta part à la bataille

Les exploits de Ninurta
Le héros, le fils, fierté de son père, le très sage, se levant de sa délibération profonde, Ninurta, le seigneur, le fils d'Enlil, doué d'une grande sagesse, (..?..) le dieu, le seigneur a étiré ses jambes pour monter l'onagre, il a joint les bataillons (..?..) Il a étendu sur les montagnes son très long (..?..), il a fait sortir (..?..), parmi ses habitants comme le (..?..) Il a atteint (..?..) Il est entré sur les terres rebelles avec l'avant-garde de la bataille. Il a donné des ordres à sa lance et l'a attachée (..?..) par sa corde ; le seigneur a commandé à sa massue, et elle est allée à sa ceinture. Le héros s'est précipité vers la bataille, il (..?..) ciel et à la terre. Il a préparé le bâton de jet et le bouclier, les montagnes étaient frappées et plissées près des légions de Ninurta. Quand le héros a serré sa massue, le soleil n'a pas attendu, la lune s'est couchée ; ils ont été oubliés, car il a marché vers les montagnes. Le jour est devenu comme les ténèbres.
Asag est descendu à la tête de la bataille. Il a arraché le ciel, l'a pris dans sa main pour s'en servir de masse d'arme ; comme un serpent il a glissé sa tête le long de la terre et s'est mis à ramper. C'était un chien enragé attaquant pour tuer les faibles, ses flancs dégoulinant de sueur. Comme un mur s'effondrant, Asag s'abattit sur Ninurta, le fils d'Enlil. Comme un orage maudit, il a poussé de rauques clameurs ; comme un serpent colossal, il sifflait sur la contrée. Il tarit les eaux des montagnes, a déchiré la chair de la terre et l'a couverte de blessures. Il a mis le feu aux lits de roseaux, baigné le ciel dans le sang ; il perça de flèches les corps et dispersa les peuples.
Asag est descendu à la tête de la bataille. Il a arraché le ciel, l'a pris dans sa main pour s'en servir de masse d'arme ; comme un serpent il a glissé sa tête le long de la terre et s'est mis à ramper. C'était un chien enragé attaquant pour tuer les faibles, ses flancs dégoulinant de sueur. Comme un mur s'effondrant, Asag s'abattit sur Ninurta, le fils d'Enlil. Comme un orage maudit, il a poussé de rauques clameurs ; comme un serpent colossal, il sifflait sur la contrée. Il tarit les eaux des montagnes, a déchiré la chair de la terre et l'a couverte de blessures. Il a mis le feu aux lits de roseaux, baigné le ciel dans le sang ; il perça de flèches les corps et dispersa les peuples.
Les conseils d'Enlil à Ninurta
Alors les champs ne furent plus que cendres noirâtres, à travers tout l'horizon, rougeâtre comme la pourpre ! Anu était accablé, tapi, les mains crispées contre son estomac ; Enlil a gémi et s'est caché dans un coin, les Anunnaki se sont aplatis contre les murs, la maison était pleine de soupirants craintif comme des pigeons. Dans la grande montagne Enlil a pleuré vers Ninlil :
L'arme qui aimait le seigneur, obéissante à son maître, le Šar-ur offerte au seigneur Ninurta par son père à Nibru (..?..) La splendeur impressionnante a enveloppé Ninurta comme un vêtement (..?..) l'a lié, bondissant vers le seigneur (..?..) L'arme (..?..) est venue parler à Enlil :
[Ce passage, la conversation entre le Šar-ur et Enlil, est assez endommagé et difficile à déchiffrer. Au début c'est le Šar-ur qui s'exprime et ensuite c'est Enlil qui lui répond et donne ses instructions.]
L'arme, son cœur (..?..) a été rassurée : elle a frappé ses cuisses, le Šar-ur s'est ébranlée, elle est rentrée dans les terres rebelles ; joyeuse elle a rapporté le message au seigneur Ninurta :
Mon maître (..?..) pour vous, Enlil a indiqué : Ninurta, avant que le venin ait progressé, attaque l'ennemi, prend Asag par l'épaule, perce son foie, rapporte-le dans l'Ekur. Puis, Ninurta, le peuple louera à juste titre votre pouvoir jusqu'aux limites de la terre, les gens célébreront votre puissance.
Mon épouse, mon fils n'est plus ici ; qui est là pour me soutenir ? Le seigneur, l'autorité de l'Ekur, le roi qui dirige les forteresses pour son père, le cèdre enraciné dans l'Abzu, la large couronne, mon fils, ma sécurité, il n'est pas ici : qui me prendra par la main ?
L'arme qui aimait le seigneur, obéissante à son maître, le Šar-ur offerte au seigneur Ninurta par son père à Nibru (..?..) La splendeur impressionnante a enveloppé Ninurta comme un vêtement (..?..) l'a lié, bondissant vers le seigneur (..?..) L'arme (..?..) est venue parler à Enlil :
[Ce passage, la conversation entre le Šar-ur et Enlil, est assez endommagé et difficile à déchiffrer. Au début c'est le Šar-ur qui s'exprime et ensuite c'est Enlil qui lui répond et donne ses instructions.]
(..?..) Ninurta, ayant confiance en lui ; (..?..) il se tiendra debout ; les eaux seront asséchées comme par la chaleur du soleil ; (..?..) il respirera encore, il se tiendra plein de joie. Je ferai lever des orages terribles contre (..?..) du héros Ninurta (..?..) quant à celui qui a résisté aux montagnes, il a été stupéfié par sa force. Maintenant je vais donner mes ordres, vous devez suivre ces instructions :
(..?..) (une ligne incompréhensible)
Dans les domaines, empêchez-le de décimer la population, empêchez-le de détruire la postérité. Empêchez-le de faire périr le nom de toutes les espèces dont les destins ont été décrétés par Enlil.
L'arme, son cœur (..?..) a été rassurée : elle a frappé ses cuisses, le Šar-ur s'est ébranlée, elle est rentrée dans les terres rebelles ; joyeuse elle a rapporté le message au seigneur Ninurta :
Mon maître (..?..) pour vous, Enlil a indiqué : Ninurta, avant que le venin ait progressé, attaque l'ennemi, prend Asag par l'épaule, perce son foie, rapporte-le dans l'Ekur. Puis, Ninurta, le peuple louera à juste titre votre pouvoir jusqu'aux limites de la terre, les gens célébreront votre puissance.
La bataille sanglante de Ninurta contre Asag
Vous, le seigneur qui faites confiance dans les mots de son père. L'orage des terres rebelles, qui broie les montagnes comme de la farine, Ninurta, le porte-sceau d'Enlil, allez à lui, ne vous attardez pas mon maître ! Asag a construit un mur avec des pieux sur un rempart de terre ; la forteresse est trop haute et ne peut pas être atteinte, (..?..) sa férocité ne diminue pas. (..?..)
(trois lignes obscures)
Mon maitre, (..?..)
Ninurta ouvrit la bouche pour parler à la massue (..?..) Il a visé les montagnes avec sa lance (..?..) Le seigneur tendit les bras vers les nuages. Le jour est devenu une nuit noire. Il a hurlé comme un orage (..?..) Les nuages du seigneur (..?..) de la poussière.
Dans la bataille il frappa les montagnes avec un gourdin. Le Šar-ur a fait se lever le vent d'orage au ciel, dispersant le peuple ; comme (..?..) elle a déchiré. Son seul venin (crachat ?) a détruit les citadins. Le feu de la massue détruisit les montagnes, l'arme meurtrière a écrasé des crânes, la massue déchira les entrailles, faisant grincer les dents. La lance était coincée dans le sol et les crevasses remplies de sang. Dans les contrées rebelles, les chiens la léchaient comme du lait. L'ennemi se leva en criant à l'épouse et à l'enfant.
Vous n'avez pas soulevé vos bras pour prier le seigneur Ninurta.
L'arme a couvert les montagnes de poussière, mais n'a pas secoué le cœur d'Asag. Le Šar-ur jeta ses bras autour du cou du seigneur :
Héros, oh, qu'est-ce que vous attendez de plus ? Ne vous mêlez en aucun cas avec l'ouragan des montagnes. Ninurta, seigneur, fils d'Enlil, je vous dis encore qu'il est fait comme une tempête. C'est un monstre dont l'odeur est fétide, comme le mucus qui vient du nez. Il est désagréable, seigneur, ses paroles sont sournoises, il ne vous obéira pas. Mon maître, il a été créé contre vous comme un dieu ; Qui peut vous aider ?
(trois lignes obscures)
Mon maitre, (..?..)
Ninurta ouvrit la bouche pour parler à la massue (..?..) Il a visé les montagnes avec sa lance (..?..) Le seigneur tendit les bras vers les nuages. Le jour est devenu une nuit noire. Il a hurlé comme un orage (..?..) Les nuages du seigneur (..?..) de la poussière.
Dans la bataille il frappa les montagnes avec un gourdin. Le Šar-ur a fait se lever le vent d'orage au ciel, dispersant le peuple ; comme (..?..) elle a déchiré. Son seul venin (crachat ?) a détruit les citadins. Le feu de la massue détruisit les montagnes, l'arme meurtrière a écrasé des crânes, la massue déchira les entrailles, faisant grincer les dents. La lance était coincée dans le sol et les crevasses remplies de sang. Dans les contrées rebelles, les chiens la léchaient comme du lait. L'ennemi se leva en criant à l'épouse et à l'enfant.
Vous n'avez pas soulevé vos bras pour prier le seigneur Ninurta.
L'arme a couvert les montagnes de poussière, mais n'a pas secoué le cœur d'Asag. Le Šar-ur jeta ses bras autour du cou du seigneur :
Héros, oh, qu'est-ce que vous attendez de plus ? Ne vous mêlez en aucun cas avec l'ouragan des montagnes. Ninurta, seigneur, fils d'Enlil, je vous dis encore qu'il est fait comme une tempête. C'est un monstre dont l'odeur est fétide, comme le mucus qui vient du nez. Il est désagréable, seigneur, ses paroles sont sournoises, il ne vous obéira pas. Mon maître, il a été créé contre vous comme un dieu ; Qui peut vous aider ?
La victoire de Ninurta
Héros, il tombe sur la terre comme un tourbillon, il la frotte comme avec du savon, Ninurta, il chasse les onagres devant lui dans les montagnes. Son aura terrifiante envoie la poussière dans les nuages, il cause un déluge de cailloux. Dans les terres rebelles c'est un lion qui frappe avec des dents sauvages ; aucun homme ne peut l'attraper. Après avoir tout réduit à néant dans le vent du nord, on vous battra. Les bergeries ont été fermées par des démons fantomatiques. Il a asséché les eaux du sol. Dans la tornade le peuple est perdu, ils n'ont plus aucun répit. D'un ennemi implacable, grand héros, seigneur, tournez loin , dit-il doucement.
Mais le seigneur hurla aux montagnes, il ne pouvait pas retenir un tel rugissement. Le héros n'a pas abordé les terres rebelles, il (..?..) Il a inversé le mal qu'il avait fait (..?..) Il a fracturé les têtes de tous les ennemis, il a fait pleurer les montagnes. Le seigneur est allé dans toutes les directions, comme un soldat disant « Je vais me déchaîner ». Comme un oiseau de proie, Asag a reflué en colère vers les montagnes. Il a commandé aux terres rebelles d'être silencieuses et (..?..) Ninurta s'est approché l'ennemi et l'a aplati comme une vague (crêpe ?). La splendeur terrifiante d'Asag a été contenue, elle a commencé à s'estomper, à se faner. Il avait l'air curieux d'être surmonté.
Comme l'eau qu'on agite, il l'a dispersé dans les montagnes, comme des mauvaises herbes, il l'a arraché, comme des précipitations il l'a déchirée. La splendeur de Ninurta a recouvert la Terre, il a martelé Asag comme l'orge rôtie, il (..?..) ses parties génitales, il l'a empilé comme un tas des briques cassées, il l'a entassé comme de la farine, comme un potier fait avec des charbons ; il l'a amoncelé comme de la terre battue dont la boue a été drainée. Le héros avait réalisé le désir de son cœur. Le seigneur Ninurta, le fils d'Enlil, a commencé à se calmer.
Mais le seigneur hurla aux montagnes, il ne pouvait pas retenir un tel rugissement. Le héros n'a pas abordé les terres rebelles, il (..?..) Il a inversé le mal qu'il avait fait (..?..) Il a fracturé les têtes de tous les ennemis, il a fait pleurer les montagnes. Le seigneur est allé dans toutes les directions, comme un soldat disant « Je vais me déchaîner ». Comme un oiseau de proie, Asag a reflué en colère vers les montagnes. Il a commandé aux terres rebelles d'être silencieuses et (..?..) Ninurta s'est approché l'ennemi et l'a aplati comme une vague (crêpe ?). La splendeur terrifiante d'Asag a été contenue, elle a commencé à s'estomper, à se faner. Il avait l'air curieux d'être surmonté.
Comme l'eau qu'on agite, il l'a dispersé dans les montagnes, comme des mauvaises herbes, il l'a arraché, comme des précipitations il l'a déchirée. La splendeur de Ninurta a recouvert la Terre, il a martelé Asag comme l'orge rôtie, il (..?..) ses parties génitales, il l'a empilé comme un tas des briques cassées, il l'a entassé comme de la farine, comme un potier fait avec des charbons ; il l'a amoncelé comme de la terre battue dont la boue a été drainée. Le héros avait réalisé le désir de son cœur. Le seigneur Ninurta, le fils d'Enlil, a commencé à se calmer.
Épilogue
Dans les montagnes, la journée s'est terminée. Le soleil lui a offert son adieu. Le seigneur a trempé sa ceinture et sa massue dans l'eau, il a lavé le sang de ses vêtements, le héros a essuyé son front, il a entonné un chant de victoire au-dessus du corps mort. Quand il a apporté Asag qu'il avait massacré comme un bateau détruit par un raz de marée, les dieux de la terre sont venus chez lui. Comme des ânes sauvages épuisés ils se sont prosternés devant lui, en raison de sa fière conduite, pour Ninurta, le fils d'Enlil, ils ont battu leurs mains pour le saluer.
Le Šar-ur a adressé ces mots flatteurs à haute voix à son maître :
Seigneur, grand arbre dans un champ arrosé, Héros, qui est comme vous ? Mon maître, face à vous, il n'y a personne d'autre comme rival. Personne qui peut se tenir comme vous ? Qui est soutenu comme vous ? Ninurta, à partir d'aujourd'hui personne dans les montagnes ne se lèvera contre vous. Mon maître, si vous n'en donnez qu'un rugissement, (...?...) comme ils vous loueront ! Seigneur Ninurta (...?...)
(...?...)
(7 lignes fragmentaires)
Après qu'il ait arraché l'Asag comme une mauvaise herbe dans les terres rebelles, il l'a déchiré comme une brindille, le seigneur Ninurta (...?...) sa massue :
(...?...)
A partir d'aujourd'hui ne l'appelez plus Asag : Son nom sera Pierre. Son nom sera Pierre de Zalag, son nom sera Pierre. Ces entrailles seront les enfers. Sa valeur appartiendra au seigneur.
Le nouveau nom de la massue, posée pour se reposer dans un coin, sera : « La bataille puissante qui réduit la terre ».
(...?...)
Le Šar-ur a adressé ces mots flatteurs à haute voix à son maître :
Seigneur, grand arbre dans un champ arrosé, Héros, qui est comme vous ? Mon maître, face à vous, il n'y a personne d'autre comme rival. Personne qui peut se tenir comme vous ? Qui est soutenu comme vous ? Ninurta, à partir d'aujourd'hui personne dans les montagnes ne se lèvera contre vous. Mon maître, si vous n'en donnez qu'un rugissement, (...?...) comme ils vous loueront ! Seigneur Ninurta (...?...)
(...?...)
(7 lignes fragmentaires)
Après qu'il ait arraché l'Asag comme une mauvaise herbe dans les terres rebelles, il l'a déchiré comme une brindille, le seigneur Ninurta (...?...) sa massue :
(...?...)
A partir d'aujourd'hui ne l'appelez plus Asag : Son nom sera Pierre. Son nom sera Pierre de Zalag, son nom sera Pierre. Ces entrailles seront les enfers. Sa valeur appartiendra au seigneur.
Le nouveau nom de la massue, posée pour se reposer dans un coin, sera : « La bataille puissante qui réduit la terre ».
(...?...)