L'origine de l'alchimie

Les premiers écrits alchimiques émanent des écrivains de Byzance du septième siècle. L’Égypte était alors considérée comme le berceau de toutes les sciences humaines.

Sphinx et pyramide de l'Egypte Antique

Une opinion très répandue veut que les anciens Egyptiens aient possédé les trésors de toute la science humaine. De ce qu’un profond mystère a toujours dérobé aux yeux de l’histoire les travaux auxquels se consacraient, dans leurs silencieuses retraites, les prêtres de Thèbes et de Memphis, on n’est point, semble-t-il, autorisés à leur accorder la notion de tout ce que le génie humain peut enfanter. Les Égyptiens ont fait usage, sans doute, de procédés pratiques, de recettes empiriques applicables aux besoins des arts. Mais tous ces faits n’étaient point liés en un corps de science. Ils s'apparentaient plus à une sorte de magie verte.


Les hiéroglyphes : un savoir révélé aux initiés

Si, depuis le moyen âge, ce préjugé s’est répandu que les Égyptiens possédaient en chimie des connaissances profondes, c’est que les emblèmes singuliers, les caractères bizarres qui couvraient l’extérieur de leurs monuments, demeurant alors impénétrables pour tous, firent penser au vulgaire que ces signes mystérieux étaient destinés à représenter, sur les diverses branches de la science humaine, des révélations perdues depuis cette époque. On a alors pensé, peut-être à tort, que les Egyptiens étaient des maîtres dans un art occulte réservé à quelques initiés. L’absence de tous documents positifs propres à dévoiler la nature et l’étendue des travaux scientifiques de ces peuples permet de leur contester de si hautes connaissances. En ce qui touche particulièrement l’alchimie, comme tous les documents écrits qui la concernent ne remontent pas au delà du quatrième siècle de l'ère chrétienne, il est d’une saine critique historique de ne point fixer son origine plus haut que cette époque.


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