La mort du berger lorrain

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Nicholas Remy rapporte, dans sa Démonolatrie, qu'un berger lorrain, nommé Pierron, homme marié, et qui avait même un jeune garçon de huit à dix ans, conçut un violent amour pour une fille de son village. Un jour qu'il songeait à cette fille, elle lui apparut, ou plutôt un démon sous sa figure. Pierron lui avoue son amour : elle veut bien y répondre, mais à condition qu'il lui sera soumis en toutes choses. Le berger y consent, et prend ses plaisirs avec le spectre.


Le drame

Quelque temps après la prétendue fille donne au fils du berger une pomme qui l'empoisonne. Pendant que le père et la mère s'abandonnent au désespoir sur la mort de leur enfant unique, la fille infernale parait, et dit : « Si tu veux m'adorer, je te rendrai ton enfant ». Le paysan se met à genoux, et son fils se ranime. Il vécut ainsi pendant une année ; mais au bout de ce temps la fille quitta le pays ; le jeune homme remourut, et on l'enterra sans cérémonie dans un champ écarté.

Combustion spontanée

Ambroise Paré raconte, dans son livre des Monstres, chap. XXVIII, qu'un valet, nommé Boucher, étant profondément plongé dans des pensées de luxure, un démon ou spectre lui apparut sous la figure d'une belle femme. Il n'eut pas de peine à en obtenir les plus précieuses faveurs ; mais incontinent son ventre et ses cuisses s'enflammèrent ; tout son corps s’embrasa, et il mourut misérablement.

Little DSK

Un jeune libertin qui se nommait Thibaud de la Jacquière, était l'amoureux de toutes les femmes, c’était un genre de « little DSK ». Un démon se présenta à lui sous la figure d'une belle demoiselle : Thibaud profita de l'occasion ; mais tandis qu'elle le serrait dans ses bras, la demoiselle reprit sa forme de diable, ses griffes et ses dents, et étrangla Thibaud.


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