Le syncrétisme des dieux akkadiens et sumériens

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La Mésopotamie, sous le règne des Sargonides, avait pour la première fois fait figure d’État. Il semble que la dynastie de Sargon ait su tenir compte de la diversité des peuples de l'empire, gardant sous son autorité directe les régions à majorité sémite, et conservant au contraire à chaque cité sumérienne son prince et ses institutions en échange d'un droit de suzeraineté. Les croyances religieuses sémites s'assimilèrent étroitement avec celles de Sumer, le dieu solaire Shamash rejoignant Outou, la déesse Ishtar trouvant son répondant dans Innana, déesse de la fécondité. Le syncrétisme religieux devint si parfait qu'il sera très vite difficile de distinguer les caractères sumériens et akkadiens dans la religion de la Mésopotamie. Le sumérien resta langue officielle à côté de l'akkadien. Le personnel administratif fut recruté aussi bien chez les Sumériens que chez les Sémites.


Bientôt verront le jour des listes de vocabulaire comparé suméro-akkadien : ce sont les premiers dictionnaires de l'histoire. L'invasion des Goutéens mit fin à l'empire d'Agadé, dont la dynastie ne subsista qu'au sud du delta. Les envahisseurs ne se maintinrent pas longtemps : les Goutéens furent assimilés, et un prince d'Uruk, Utukhegal, chassa vers 2060 avant J.-C. les derniers chefs des « Dragons de la montagne ».


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